lundi 28 novembre 2011

De Charleston à Hilton Head Island SC

24 Novembre : Départ à 10h45, on a décidé de visiter Charleston au retour. La météo annonce 2 jours de front froid et nous devons quitter la marina pour 12h (Thanks Giving…), il faudrait aller en face jeter l’ancre et nous on cherche la chaleur. Nous passons le Elliott Cut à marée descendante, 4kn de courant pour 2/10 mille (pire que le quai de l’horloge), notre vitesse baisse à 2.4 kn (je marche à environ 2.5kn) pour se stabiliser à 2.8 kn. En après-midi pour environ 3 milles, pas encore d’eau sous le bateau .7 pied à un certain moment, c’est stressant pour un Capitaine… Dans ce coin des USA on est pas mal au milieu de nulle part, je suis surprise qu’il y ait un signal de cellulaire quand chez moi, près de St-Jérôme, il n’y en a pas. On s’ancre dans South Edisto où il a deux quais de particuliers mais on ne voit aucune habitation. Il n’y a rien d’autre autour et pourtant on à un grand panorama. Bel ancrage très bucolique et tranquille. Depuis notre départ un groupe de mouettes nous ont suivi (je doute qu’elles profitent de Thanks Giving pour déménager) et quand elles ont vu que nous ne bougions plus elles nous ont bombardé de fientes  (voir la photo). Pourtant nous les avons aidé à se nourrir de poissons hachés par les hélices durant toute la journée (qu’elles sont ingrates, elles devraient se tenir dans un stationnement de Mc Donald)…

Les mouettes nous suivent toute la journée

Elles nous ont mitraillé, le toit du bimini est plein...

Vois-tu Yves T., par ici aussi l'eau crisse son camps 2 fois par jour...

Si on colle la bouée verte on fonce dans le quai...


25 Novembre : Levée de l’ancre à 6h30. À partir d’ici il faut vraiment naviguer avec la marée. La Coast Guard du sud de la Caroline du sud et celle de la Georgie n’ont pas les moyens d’entretenir l’intra-Costal. Plusieurs petites passes étroites sans profondeurs. 7 à 9 pieds de marée ça compte. Encore un matin frais mais très belle journée. Les mouettes suivent le bateau presque toute la journée, les dauphins sont au rendez-vous, la mécanique va bien, que demander de plus. Je rapporterai de belles photos de ce voyage. Finalement pour aujourd’hui la marée n’était pas si importante, il y avait de la profondeur. Il est connu que dans ce coin de pays les cartes marines ne sont pas à date, à certains endroits il est supposé avoir 12 pieds d’eau et il n’y a en réalité que 3 pieds, à certains autres il où devrait y en avoir 12 il y en a 20pieds. Nous jetons l’ancre à 2h30 à Bull Creek dans le Calibogue Sound SC. Il ne nous reste qu’une dizaines de milles à parcourir et nous serons en Georgie. Il faut que je vous parle des dauphins. Nous sommes ancrés dans la salle à manger des dauphins. Ils viennent à marée basse se nourrir. Ils sont tout le tour du bateau. L’an dernier pas très loin d’ici nous avions ancré dans leur dortoir. Spectacles inoubliables.  

26 Novembre : Départ à 7h. Nous faisons ½ mille et vous ne me croirez pas, le moteur bâbord chauffe. Dépression complète à bord. Retour à l’ancrage. Inspection, c’est pire que pire le gasket de tête de moteur est sauté. Une grosse job. Moi je voudrais qu’on engage un  mécanicien pour faire le travail mais Capi-Mécano en chef n’a pas confiances aux REQUINS des marinas. Ceux-ci veulent toujours en faire plus que le client en demande et pèsent très fort sur le crayon pour facturer. De plus il veut comprendre sa mécanique et c’est en la travaillant lui-même qu’il apprend. Tant qu’à moi je suis sous le sous tapis pour reprendre  l’expression de quelqu’un qui nous est chère. Le bon coté c’est que nous sommes ancré dans un Creek tranquille avec plein de va et vient de dauphins. Nous restons à cet ancrage pour la nuit puisque nous sommes samedi et que, de toute façon, Capi ne peut commander les pièces nécessaires à la réparation. De plus téléphone de Cédric ce matin, il s’est fait opéré d’urgence la nuit dernière pour une appendicite aigüe. Rétablit toi bien notre ‘Petit Nain’.

27 Novembre : Départ pour la marina de Palmetto Bay à Hilton Head Island SC. Nous avons réservé pour minimum 3 jours. Visite guidée de la marina avec le proprio. Ici c’est une sorte de petit Resort touristique avec beaucoup d’excursion en bateau pour voir les dauphins. En après-midi Michel démonte la tête de moteur et commande par internet les pièces. Aucune chance à prendre, il commande un échangeur de chaleur, une pompe, un gasket de tête et deux manuels sur le moteur. Il est agréablement surpris car le travail a été relativement facile. Soirée Skype avec la famille. Là c’est notre petite Danik qui a la grippe (pauvre petite).
Manège flottant

jeudi 24 novembre 2011

Charleston SC

23 Novembre :Enfin le vrai départ. Nous dépassons enfin le chemin parcourru lors des deux premmiers essaies manqués. Ce matin il pleut mais ça ne nous dérange même pas puisque nous avançons enfin. Le soleil a dû vouloir nous encourager encore un peu plus, il nous accompagne en après-midi. Visite de quelques dauphins encore aujoud'hui mais ceux-ci ne restent pas longtemps. Nous sommes à une marée exceptionnement basse. Je n'ai pas pensé prendre une photo de la bouée rouge (aide à la navigation qui indique où il a assez profond d'eau pour naviguer) qui est dans la boue à au moins 20 pieds de l'eau... On ne peux donc même pas se fier aux bouées. Journée les yeux axés sur le profondimètre. De bonnes vagues dans le port de Charleston (ça fait longtemps qu'on ne s'est pas fait brasser, on en a pas pour longtemps , on trouve ça même drôle). On entre à la City Marina, question de redonner une bonne charge aux batteries qui ont un peu souffert de notre arrêt prolongé sans électricité (à l'avenir il faudra faire fonctionner la génératrice un peu plus souvent pour garder une bonne charge).  On planifie une visite de Charleston demain, aujourd'hui on a notre journée dans le corps.

Il n'a pas d'eau pour naviguer...

24 Novembre : La température a baissé, en me levant la météo annonce du froid pour les 3 jours à venir. Changement de programme, nous visiterons Charleston au retour.  On decide de poursuivre notre route. Nos arrêts répétés nous on mené un peu tard dans la saison, on se pousse vers la chaleur...

mardi 22 novembre 2011

Georgetown 2


22 Novembre : Encore un faux départ ce matin. On se rend à peu près à la même place que dimanche matin. Le moteur bâbord chauffe encore, on revient au même quai. On ne le laisse jamais assez longtemps pour que quelqu’un prenne notre place… La seule option qu’il reste pour Capi Mécano c’est que thermostat neuf qu’il a posé juste avant le départ soit défectueux. On retourne à l’auto parts (cette-fois en taxi) acheter deux thermostats et on en profite pour faire une épicerie. Jeudi c’est Thanks Giving (journée fériée très fêtée au USA) tout sera fermé pour quelques jours on risque qu’il soit difficile de trouver des magasins ouverts. On fera une autre tentative de départ demain matin, cette fois ça devrait être la bonne. En après-midi petite marche chez les pêcheurs indépendants, achats de crevettes fraîches (délicieuses). Puisque Georgetown fait partie du début de l’histoire des États-Unis, les maisons sont très anciennes et très très belles. Le chauffeur de taxi nous expliquait que les propriétaires de maison ancestrales ont des réductions de taxes et des subventions pour garder l’extérieur selon les traditions. Du port on voit trois industries : plan électrique, usine de transformation de métal et usine à papier (d’où vient l’odeur…). Les pêcheurs américains aiment voir les poisson de haut, le toit noir au 3ième étage c'est le bimini du poste de pilotage (il ne faut pas avoir le vertige ni le mal de mer). OUF!On a bien hâte de changer de décor.
Bateau de pêche
(Vous pouvez cliquer sur les l'image pour l'agrandir)


lundi 21 novembre 2011

Georgetown

20 Novembre : Faut départ ce matin, nous avons levé l’ancre à 6h50 pour faire ½ mille et le moteur bâbord s’est mit à chauffer. Cette fois-ci il a chauffé pas mal. Demi-tour pour s’amarrer au quai public de Georgetown. Tout avait si bien commencé, l’ancre n’était pas sale comme hier, le départ tôt promettait, le soleil et la température étaient au rendez-vous. Mécano Mike fait quelques heures de vérifications, bonne marche jusqu’au garage le plus près, acheter de l’antigel. Puis vient le moment du grand test, l’antigel ne circule pas dans son petit réservoir comme l’autre moteur. Michel enlève la pompe afin de la vérifier. Là ça va mal, un boulon casse net dans le bloc moteur. Capi à oublié à la maison (avec tous les avaries d’avant départ) son kit pour une telle réparation. Toute l’après-midi avec l’énergie du désespoir, il tente de retirer le bout du boulon, rien n’y fait, il faut attendre à demain (lundi) afin de magasiner ce bidule. Le plus surprenant c’est que la pompe semble bonne mais qu’un petit trou de circulation entre elle et le moteur était peut-être bouché. L’avenir nous dira si c’était le problème. Les bonnes nouvelles : il fait beau et chaud et à l’heure du souper nous avons jasé au téléphone avec nos deux garçons, ça c’est réconfortant. Bravo Ced pour ton retour aux études, tu as de quoi être fier de toi. C’est courageux.

 21 Novembre : Capi change encore de casquette pour celle de commissionnaire. Très grande marche pour le magasin de pièces d’autos. Il revient, remet tout en place et encore un test. Et NON le problème n’est pas résolu. Ça chauffe encore. 3 fois depuis hier qu’il vidange tout l’antigel pour les vérifications. En fin d’après-midi, après avoir nettoyé l’échangeur de chaleur et que ça ne fonctionne toujours pas, je suggère une solution au Capi mécano (refaire le vide d’air à plusieurs reprises) et ÇA MARCHE. Demain nous ferons le test ultime nous repartirons. Merci à Georgetown pour le quai gratuit, ce qui nous à grandement facilité la tâche.
Un gros merci à Sylvie pour les chaudières de mayonnaise elles ont été très utiles dans la récupération d'antigel...
Pas de photos c’était pas assez beau à voir…

samedi 19 novembre 2011

De Wrightsville NC à Georgetown SC

18 Novembre : La température a beaucoup baissée depuis hier après-midi, il faisait 21° à l’extérieur et 25° à l’intérieur du bateau. Ce matin au levé 6° dehors et 7° à l’intérieur. Départ à 7h, par chance le soleil réchauffe l’habitacle par nos grandes fenêtres. À Cape Fear on se bat contre courant et marée (quand même pas autant que dans le Delaware) pour une dizaine de milles. Par ici l’Intra-Costal est plus large et surtout plus profond. Belle navigation même si la température reste froide, le maximum atteint 12°. Nous entrons dans la Caroline du SUD. Ce soir Marina Cricket Cove (très belle marina abordable, pour les voyageurs),  arrivé à 2h30. Il n’y a pas d’ancrage dans ce coin ci, le seul est à Calabash et nous nous y sommes ancré l’an dernier, très peu d’espace et on se fait brasser par les pêcheurs jusqu’à tard le soir et très tôt le matin. Petite marche au bureau de poste, Hé Danik c’est pour toi…


19 Novembre : On lâche les amarres à 7h. Il fait froid encore ce matin 7°. Le soleil nous réchauffe vite. Très belle navigation, et oui, ça se peut des journées pas de vent pour écorner les bœufs. Le décor de la Caroline du Sud est superbe. On se promène parfois près de l’océan et parfois dans la forêt. Le chenal est large et profond, les maisons sont pour la plupart  somptueuses. Arrivée à Georgetown à 3h30. On peut même laisser les portes ouvertes à 6h30 pm il fait 17°. Pour les navigateurs, le fond de l’eau du port est vraiment mais vraiment dégueulasse… Ce n’est pas de la glaise mais une boue noire comme de l’encre…


Caroline du Sud

Des quais à n'en plus finir...

La grosse vie sale...

Michel et Julie on a trouvé votre futur bateau...

Échangeur Turco version USA


Est-ce qu'on a fait un petit détour au Mexique???


Noël se fête même sans neige.
  



jeudi 17 novembre 2011

Belhaven à Wrightsville NC

13 Novembre : 7h15 enfin nous reprenons notre route. Nous finissons la Pungo River, traversons la Pamlico River et entrons dans la Bay River à notre grande surprise on voit, pour la première fois du voyage, des dauphins. Un groupe se dirige droit sur le bateau. 6 dauphins se laissent pousser par la vague de la proue du bateau. Nous avançons à 7.7kn et deux d’entre eux restent un bon 5 minutes à jouer avec cette vague. Je peux très bien voir les cicatrices d’hélices sur leurs dos. Nous entamons ensuite la Neuse River pour s’ancrer dans Greens Creek à 1h15. Dans ce coin ci il faut vraiment prévoir les ancrages car le prochain est à 25 milles, s’il est difficile d’approche ou qu’il est trop bondé (beaucoup de bateaux font ce trajet), la noirceur arrive vite à ce temps-ci de l’année. On reste prudent.

14 Novembre : 7h15 c’est encore notre heure pour lever l’ancre. La navigation est un peu difficile puisque le soleil est encore bas à cette heure et que nous l’avons en pleine figure. Sur notre route on se rend compte que l’ouragan Irene à dû passer pas mal fort par ici, 3 bateaux sont échoués sur la berge et ce n’est pas des épaves tout déglinguées. Encore une très belle journée à 11h am il fait assez chaud pour aller piloter du flybridge. Les dauphins nous accompagnent encore aujourd’hui. Je crois que dans cette seule journée j’en ai vu plus que dans tout le voyage de l’an dernier. Ils ont tous le même rituel : ils foncent sur le bateau et se laissent porter par la vague de proue. Même le gros avec l’aileron tout arraché et pas encore cicatrisé n’a pas peur du moteur. Au risque de vous ennuyer avec ces histoires de dauphins, vous allez voir je vous en parlerai à chacune de leurs visites, j’adore ces animaux, alors vous m’excuserez. La navigation n’est pas très facile pour le Capi il n’y à pas profond d’eau et les bancs de sable se déplacent par ici en plus en fin d’après-midi il a encore le soleil en pleine face. Ancrage au Camps LeJeune (camps d’entrainement de l’armée) à 4h. Habituellement rendu à ce moment de la journée tout devient calme, ça le reste pour nous mais pas pour certains autres. Un voilier s’échoue dans la passe pour entrer dans le bassin (en plus ce capitaine s’est disloqué un genou dans l’après-midi) le dinghy qui veut aller à sa rescousse tombe en panne. On se console, on n’est pas les seuls que la malchance poursuit. Un très gros trawler glisse sur son ancre 3 fois et un gros voilier (2 mats) s’ancre trop près et manque à deux reprises d’accrocher des bateaux. Bonne nouvelle en date d’aujourd’hui, nous avons parcouru 1007 milles. Ce n’est pas à la porte de Montréal la chaleur…

Levé du soleil à Greens Creek NC

Aperçu de l'Intra Costal

Par ici ce sont des prairies maritimes...


15 Novembre : Départ du Camps à 7h. C’est la parade vers le sud. On se suit à la file indienne. Nous étions 17 bateaux à cette ancrage et les départs ont commencés à 6h, vous imaginez… Comme les voiliers sont très nombreux et plus lents que nous nous rattrapons les premiers partis assez rapidement. Aujourd’hui la chance du timing est avec nous, on attrape les ponts qui ouvrent à heures fixes sans attendre (en poussant les moteurs à l’occasion). Il fait beau et chaud. Le moteur bâbord à un peu tendance à chauffer, on décide  d’arrêter à Wrigghtsville (NC) afin que Capi mécano vérifie ce qui peut arriver. Si nous avons besoin de pièces c’est la place,il y a environ 5,000 bateaux dans ce chenal (je ne les ai pas comptés). La marée, le vent et le courant nous jouent des tours au moment de l’ancrage dans Bank Chanal. Le bateau est toujours attiré vers un gros voilier à coté de nous. Même si nous nous plaçons à bonne distance, le vent face à nous, on jette l’ancre, on recule, le bateau revient tout de suite de travers, la chaine complètement à tribord et le bateau tire vers le voilier. Après deux fois on change de place. Capi change sa casquette de capitaine pour celle de mécanicien.  Il serait trop long de donner les détails mais il croit avoir réglé le problème.

16 Novembre : Ce matin pas de déplacement. Après avoir regardé les cartes, et puisque nous avons une épicerie à faire et qu’il y a plus de facilités ici que dans les prochains jours, nous ne bougeons pas. Grande marche chez West Marine et à l’épicerie. À la caisse de l’épicerie la jeune fille me demande si nous avons besoin d’aide pour apporter les sacs à la voiture? Non merci nous sommes à pieds. Et elle me regarde un peu hébétée. Nous sortons organiser nos provisions dans notre panier à roulette quand une dame âgée vient nous voir et nous demande où nous allons comme ça à pieds. Nous lui disons que  nous sommes en bateau à Bank Chanal. Mais ça n’a pas de bon sens que vous marchiez tout ce chemin, je vais chercher ma voiture et vous y reconduis. Yé! Et MERCI madame X! En revenant au bateau, nous nous rendons compte que dans la vague le dinghy bien chargé on se fait pas mal arrosé (encore une petite pensée pour notre dinghy volé) mais au moins au Bahamas l’eau sera plus chaude. Ici aussi ils se préparent pour Noël mais pas dans le même décor que nous. Le Père Noël ne rencontre pas les enfants dans un centre d'achat mais sur le gazon...
Ça se passe decommentaire...


En avant-midi appelle de Sylvie et André, le système d’alarme de la maison signal une intrusion, ils s’y rendent il n’y a rien d’anormal. Un gros MERCI à vous deux de vous occuper si bien de nos affaires!!!

17/ Novembre : Nuit d’enfer encore une tempête de vent et des orages. Nous sommes 5 bateaux à l’ancrage. Mon capitaine assure une vigie afin d’être certain que le bateau tienne bien sur l’ancre. Vers 11h30 le temps qu’il descende dans la cabine mettre ses pantalons à son retour  le catamaran qui était à coté de nous n’y est plus. Il a chassé, a levé l’ancre et est allé s’accoster au quai de dinghy. Une demi-heure plus tard c’est au tour du voilier sur notre bâbord qui chasse. Son capitaine, seul avec ses deux enfants dorment. Après deux coup de corne de brume, aucune réaction. J’éclaire dans ses hublots avec le 1 millions de chandelles et redonne un long coup de corne de brume. Enfin le capitaine se lève et remet de la corde. Il a dû chasser encore parce qu’en plein orage il lève l’ancre pour se promener environ 30 minutes pour trouver une meilleure place et se ré-ancre, cette fois ce sera la bonne.

Ce matin Michel vient à peine de se recoucher et encore un appel pour le système d’alarme, décidément il ya des jours comme ça… Nos supers surveillants sont allé à la maison à 5h30 am. Nous sommes très reconnaissant pour leur dévouement.  Ce matin la météo nous annonce encore de bons vents, capi a dormi à peine 3h alors on ne bougera pas encore. Lors de cette mise à jour à 12h am effectivement que le vent est encore fort et la température baisse.
Wrightsville NC une station balnéaire

P.S. Je suis consciente qu'il doit y avoir des fautes d'orthographe dans le blog mais si je prends le temps de me lire et relire je sais très pertinament que que j'abonnerai, donc excusez moi et à la prochaine.

dimanche 13 novembre 2011

Belhaven NC (suite)

12 novembre : Nous sommes retournés dans l'eau YÉ! Nous avons fai tun essaie marin et tout est parfait RE-YÉ!!!
On est resté à la marina ce soir car c'était inclus dans la facture. Ce qui a été dispendieux c'est la réparaton de fibre de verre, tant qu'a l'hélice le montant est raisonnable. Le prix de la sortie et de la mise à l'eau coute 1/2 fois moins cher qu'à notre propre marina... Lavage de la coque, ménage de l'habitacle et  petite bière pour fêter ça. Départ demain matin tôt.

samedi 12 novembre 2011

Belhaven

11 novembre : Ce matin très froid, grand vent froid. On tourne en rond, le bateau n’est pas branché donc on gèle. Vers 4h pm, le proprio de la marina me dit enfin (probablement par pitié) qu’il y a un branchement de 50 AMP juste en avant du bateau. Enfin un peu de chauffage.

12 novembre : On attend notre hélice. En avant-midi nous allons prendre une petite marche, on trouve une très vieille quincaillerie. Les deux messieurs qui sont à la porte nous invitent à entrer. Une autre très belle rencontre. Beaucoup d’entregents, on connait maintenant la raison de la ville déserte. Ils ont eu trop d’inondations, trop de grosses entreprises comme WalMart à une trentaine de milles, une population vieillissante etc….  Ils nous racontent que lors de l’ouragan Irene il y a eu la plus grosse inondation depuis les années 30. Le vent à poussé l’eau à l’intérieur de la Pungo River et l’eau cherchant une place pour se retirer à fait une brèche de 760 pieds dans les Outer banks (petite bande de terre longeant la côte, dans le coin du Cap Hatteras), emportant tout ce qui s’y trouvait, maisons incluses. L’armée à prit un mois à construire un pont temporaire afin d’approvisionner la population. L’installation d’un traversier temporaire a aussi été nécessaire. Voici donc le petit cours d’histoire terminé. Puisque nous ne savons pas si nous allons avoir internet en après-midi (si nous sommes à l'eau nous allons aller nous ancrer), la suite de de la journée à la prochainemise à jour.

vendredi 11 novembre 2011

Belhaven Marina (Pantego Creek) Pungo River

9 Novembre : Puisque nous sommes à une marina : lavage, commissions et vérifications des moteurs. Une marche de3h, le village juste à côté de la marina est un village fantôme. Tous les magasins sont vides excepté Ace Hardware, qui nous présumons, sont en train de liquider leur marchandise. Plusieurs maisons condamnées ou abandonnées. Il semble que tous ont déménagés à quelques milles. Ici personne ne nous offre de nous conduire, les gens ne sont aussi sympathiques que certains endroits où nous avons arrêtés. On a profité d’internet pour Skyper avec la famille.
Petit Gazébo pour se détendre...


10 Novembre : Ce matin c’est la sortie du bateau. Aoutch!!! L’hélice est pire que ce que nous espérions. Il faut la retirer et l’envoyer chez le spécialiste, celui-ci accepte de faire le travail demain. Un petit Mexicain qui travail à la marina accepte d’aller la rechercher (2h de route) samedi matin, bien sûr moyennant $$$. En plus lorsque j’ai frappé quelque chose à la sortie du Lac Champlain, cela a fait une bonne coche dans la coque. On fait réparer ça pendant que le bateau est sorti de l’eau. Le moral n’est pas à son meilleur. On est encore sorti de l’eau et le budget y goûte encore… Capitaine se jure bien de ne plus être aussi poli avec ceux qui veulent nous dépasser, ils se mettront dans la merde eux-mêmes.
Gros bobo...

jeudi 10 novembre 2011

Alligator River-Pungo River

8 Novembre : On se lève tôt afin de partir tôt, 7h45 on est en chemin, pas question de passer une autre soirée avec ces jets… La navigation se déroule très bien jusqu’à ce qu’un bateau de pêche nous pousse dans le derrière. Le canal de Alligator River est étroit et il faut rester dans le centre parce qu’il y a plein d’arbres morts sur les cotés du chenal. Capi se tasse juste un peu trop et on frappe un arbre mort immergé dans une eau pas du tout transparente. On accroche une hélice. On ressent tout de suite une vibration sur le bateau. On entre à la marina Belhaven (Pantego Creek) dans la Pungo River à 12h, il faut faire sortir le bateau afin d’aller voir les dommages. La marina ne peut nous sortir avant jeudi. Par chance c’est une belle petite marina très coquette avec internet.

9 Novembre : Nous sommes à marina ce qui veut dire, journée lavage, commissions, vérification des moteurs. Une marche de 3h, le village qui est sensé être à côté de la marina est un village fantôme. Tous les magasins sont vides, à l’exception de la quincaillerie Ace au coin de la rue. Il semble que le village est déménagé à quelques milles. Plusieurs maisons sont condamnées ou abandonnées. Aujourd’hui on profite d’internet pour Skyper avec la famille.

mardi 8 novembre 2011

De Deltaville à Dismal Swamp Canal - Élisabeth City - Aligator River

Deltaville -Dismal Swamp Canal-Élisabeth City-Aligator River

2 Novenbre : Bonne Fête Caroline, Sylvie, et Michel excuse moi si j’ai oublié la tienne la semaine dernière.

Levée de l’ancre à 7h30, Virginie on s’en vient. En début d’avant-midi les vagues sont menaçantes mais ça se replace assez vite. Au départ il est bien entendu que si ça brasse comme hier on retourne à l’ancrage. Finalement les vagues nous prennent en pitié et se placent correctement pour une navigation confortable. Capi met un peu plus de gaz qu’à l’habitude et on file à 9 kn. À l’approche du port de Norfolk les vagues sont très grosses mais ce sont des vagues de mer. Le bateau valse harmonieusement sur les vagues. J’ai vu mes 3 premiers dauphins, le soleil est là, l’air est confortable on est aux oiseaux. Marina Bluewater à 1h, petite réparation du réservoir d’eau qui fuyait, avec une pâte d’époxy métal donné par un employé de la marina (ça vaut la peine d’être souligné puisque c’est rare en titi).

3 Novenbre : Ce matin vérification de la réparation, YÉ ça tient le coup le réservoir remplit. Lavage du pont, levée des amarres à 10h30. Capi est un peu sur le stress de traverser le port. L’an dernier lors de notre passage on s’est fait avertir deux fois. Une fois par un tug que nous allions trop vite (vitesse max dans le port, 6 kn) et l’autre pas mal plus sérieuses ce sont les soldats mitraillettes à la main parce que nous étions trop près de leur joujou (bateau) de guerre. Cette fois-ci c’est un paquebot qui nous a gentiment demandé de sortir un peu des bouées parce qu’il devait s’amarrer  à notre hauteur. De plus la Coast Gard fait des travaux dans le port, je ne sais pas c’est quoi qu’ils repêchent mais on a entendu sur le VHF qu’avec trois grues ils ne venaient pas à bout de le sortir. Surveillance accrue dans le port 8 bateaux de la police pour surveiller (ils ne surveillent pas plus qu’il ne le faut, ils s’amusent à faire des vagues (eux ils ont droit)). On s’ancre à 2h dans un bassin construit de mains d’hommes appelé `` Hole in the Wall`` dans le Dismal Swamp Canal.


Sortie du port deNorfolk


4 Novenbre : En se levant comme tous bons marins, nous écoutons la météo. Devinez ce qu’on nous annonce, `Gail Warning` (tempête de vent, pointe à 35kn). On remet en question notre destination, Elisabeth City où les quais gratuits sont mal placés pour un vent Nord-Est comme annoncé. On reste sur place. Journée relaxe. Les pêcheurs vont et viennent dans ce que j’appellerais notre étang (à peine plus grand que le Lac des Castors sur le Mont-Royal). Ils tournent en rond autour de nous on leur jette un coup d’œil. Ils en pêchent pas mal. À un certain moment le capitaine me fait signe de sortir. Il me demande si nous voulons du poisson. Bien sûre! Combien? 2. On peut vous en donner plus. OK pour 3. Des Sea Trout d’environ 2 1/2 à 5 lbs. Quelques heures plus tard ils reviennent nous voir. Ils ont plus que leur quota (3 pêcheurs/10 poissons chacun) ils nous en redonnent 7. Ce qui nous donne environ 6 repas pour 2. Si vous voulez venir dans ce coin de la Virginie pêcher je vous recommande Fishy Business Charter au 757-818-8375. Je vous jure qu’il a fait ses preuves devant nous. On est dans une bonne lune ça fait deux jours de suite qu’on nous donne quelque chose…

Nos trois permiers poissons


Capi en a l'eau à la bouche


Notre super pêcheur et ses prises


La météo a vu juste il vente très fort en soirée, on est content d’être à l’abri.

5 Novenbre : Il vente encore beaucoup ce matin. Par le temps que le vent se calme, il est trop tard pour faire les 50 milles que nous avons à faire. Pas beaucoup d’ancrage  sur ce parcourt. J’ai hâte de bouger les arrêts répétés commencent à me peser. Journée plutôt ennuyante, les pêcheurs d’aujourd’hui ne valent rien, on a beau les observer, ils attrapent de petits poissons et en très petites quantité. Il ne faut donc pas se fier à eux pour notre prochain lunch.

6 Novenbre : Enfin on lève l’ancre, 7h30. Deux écluses à faire. Une en commençant cet  avant-midi, la deuxième on devrait être bon pour l’éclusage de 11h. Pas de chance le trawler qui nous précède dans ce canal très étroit (100pieds) à décider de mener la parade à pas de tortue. 4.5-5 kn max. Nous sommes deux bateaux à fatiguer derrière lui. On manque l’éclusage de 11h, on attend 1h  pour celui de 1h30. Après l’écluse on ne manque pas notre chance, on passe devant. La température est moins fraiche que les jours précédents et le soleil est de la partie. Petit hic, la couleur de l’eau, on ne voudrait pas tomber dedans (voir la photo). B to B n’avait pas encore de moustache jaune sur le nez, d’après moi ce n’est qu’une question de temps. Par contre le temps nous en aurons bien aux Bahamas pour lui refaire une beauté…  Ce canal ressemble à une mangrove, les arbres poussent dans l’eau quoi que la plupart soient morts. Bye Bye Virginie et bonjour Caroline du Nord. Arrivée à Elisabeth City à 4h30, quai municipal, les bateaux déjà à quai nous invitent à leur petit Cocktail dans le parc. On rencontre encore des gens très agréables et on pratique notre anglais (Hé! Carl et Ced, on vous envie de parler si bien cette langue…),

L'eau n'est vraiment pas belle...

Dimal Swap Canal

Ça ressemble à une mangrove

7 Novenbre : Ce matin il faut aller faire une commande avant le départ. La météo annonce une belle journée. Ça nous démange de continuer notre chemin cers le sud. À 8h on part pour une petite marche de 2 à 3 milles pour l’épicerie. 5 minutes plus tard un gentil homme arrête son pick-up et nous demande si nous allons à l’épicerie? Oui. Embarquez je vous y reconduis. Ok et merci. Rendu là il nous dit de prendre notre temps et qu’il va être dans le stationnement quand nous aurons fini. On revient il est là et nous donne des pâtisseries de chez Katty’s Kreation ( au 252-331-1888). Il nous aide à apporter les sacs au bateau. On lui donne la première canne de sirop d’érable que nous avons apporté pour les gens très spéciaux sur notre chemin. Thank you  Mr. X, les gâteries sont débilement succulentes. Départ à 10h30, Albemarle Sound on te travers aujourd’hui. Superbe journée, les mouettes nous suivent, j’ai même pris une petite heure de bronzage avec une pensée pour vous qui allez pelleter bientôt… Ancrage à 5h au mille 97 de l’Intra Costal à Wipping Cream à non Wipping Creek dans Alligator River. On est vraiment dans un NO WHERE LAND, absolument rien autour. Surprise à 6h quand la noirceur vient à peine d’arriver, 2 jets de l’armée sont en entrainement. Ils passent et repassent autour de nous pendant environ 30 minutes pour ensuite passer à (nous estimons 200 à 300 pieds) au dessus de nous 4 fois de suite. Je vous jure ça fait mal dans la poitrine (je me suis demandée si je ne faisais pas une crise cardiaque) et là je trouve ça pas mal moins comique. Nous sommes trois bateaux à cette ancrage mais ils ne passent que par-dessus nous, je pense que nous sommes leur cible d’entrainement. Dans l’heure qui a suivi on les entend toujours mais, au moins ils sont beaucoup plus haut, on les sent moins menaçants. Toute une expérience…IMPRESSIONANT!!!!
Albemarle Sound les mouettes nous suivent.

mardi 1 novembre 2011

De Annapolis à Deltaville

30 octobre : Enfin on peut partir. Levée de l’ancre à 8h15. À notre grande surprise nous avons pêché une ancre enroulée dans la notre. Pour ceux qui ne le savent pas, les fonds des baies d’ancrages sont vraiment dégueulasses, on remonte donc un gros tas de boue noire à bord… Notre voyage est grandement retardé par les tempêtes de vents. Notre départ un peu tardif en est probablement la cause, la prochaine fois nous nous jurons de partir plus tôt en saison. On ne choisi pas vraiment les places où nous arrêtons quelques jours, c’est la météo qui nous mène. Aujourd’hui, vagues de 4 pieds par derrière le bateau, le Chesapeake n’a pas eu le temps de se calmer de la tempête d’hier. Ancrage à Solomon’s Island à 3h30. Petit tour de dinghy (en trainant la pompe bien entendu).

31 octobre : Cette nuit à été tranquille comme ça fait longtemps qu’on n’en avait pas eu. Ancrage sans vagues ni vent. Levé tôt pour partir tôt mais là ce n’est pas le vent qui nous retarde mais la brume. Départ à 9h. Le Chesapeake est une mer intérieure, c’est incroyable comme on a l’impression de ne pas avancer mais que finalement on finit toujours par arriver à destination. Oui on arrive mais entre le départ et l’arrivée on frappe parfois une mer agitée. Ce fut le cas aujourd’hui. En avant-midi notre cap était aligné correctement sur la trajectoire des vagues mais pas en après-midi. Le vent s’est levé, la vague s’est levée et nous on s’est fait brasser. Il y avait comme deux séries de vagues, une de face ( 2 pieds) et une de travers (4 à 6 pieds). Arrivée à 5h à Jackson Creek Deltaville Va face à une entrée très embêtante. Un bateau à voile entre devant nous Yé! Mais non il fait demi-tour et se replace derrière nous. L’entrée à au max 75 pieds entre les deux premières bouées. Michel arrête les moteurs pour examiner (plein de bouées qui ne sont pas sur la carte), on s’ensable. Le voilier qui nous suit de près prend les bouées à tribord (ce qui nous aidera plus tard). Les moteurs nous sortent du pétrin. On suit le trajet du voilier, ancrage à 6h. Les gens du voilier sont ensuite venus nous voir. Ils sont déjà venus ici mais ne comprenaient pas la passe de l’entrée, ils croyaient que nous la connaissions. Quand ils nous ont vus s’enliser ils ont compris comment négocier le parcourt. On a bien hâte d’être rendu dans l’Intra costal où nous seront moins à la merci des vents.

1ier Novembre : Devinez ce que nous faisons aujourd’hui, du surplace… Et oui encore des vents de 20 kn, (avertissement aux petites embarcations) on ne veut pas remettre un 30 sous dans la machine à laver. Demain devrait être plus calme. Au programme, coller un patch au dinghy, lavage, petites bricoles et lire. Journée de repos pour l’équipage. Bingo!!! nous sommes à l'ancre avec connection Internet, ce qui n'est parfois pas possible même en payant une marina.