De Chub Cay à Nassau

12 Janvier : On s’est fait encore brassé pas mal en soirée hier mais ça été plus tolérable durant la nuit (remarquez que je n’ai pas dit calme…).La journée commence nuageuse mais le soleil réapparait rapidement. Petite navigation de 45 minutes pour se rendre à Frazer’s Hog Cay. Une chance que nous n’avons pas une longue route à faire car la mer est pas mal agitée. On y retrouve «New Life» et «U5» nous y rejoint dans l’après-midi. Capi répare le dinghy qui prend de plus en plus d’eau (on s’ennuie tellement de Ti- B to B, notre dinghy volé…). Comme nous ne pouvons le regonflé avant 24 h, «New Life» nous donne un lift pour la plage. La plage est beaucoup moins belle qu’à Bimini. Le fond est plus rocheux et on y trouve beaucoup de vidanges. Thiery confectionne un banc avec un madrier trouvé, du sable et des roches. Apéritif sur «U5». Le vent est tombé et la mer est comme un miroir enfin une soirée calme.

Notre plage vue du bateau

13 Janvier : Nuageux au levé et quelques gouttes de pluie, juste assez pour mouiller le pont mais même pas assez pour le rincer. Le soleil revient en fin d’avant-midi. Capi revoit le branchement de ses batteries, ça fait deux matins que les moteurs refusent de démarrer, il faut partir la génératrice. Nous devons nous ré-ancrer car nous sommes limites dans la profondeur de l’eau, si le vent forcit et que le bateau tourne on va s’échouer. En après-midi petite exploration en dinghy pour essayer de trouver une plus belle plage. Mais non cette ile est plutôt rocheuse, il faudra se contenter de petit bout de plage, donc s’y réunit les 3 équipages. Première rencontre avec ce que je crois être un concombre de mer, ça ressemble plutôt à un alien (pas tellement joli la chose). Aussitôt que j’aurai internet il faudra que je vérifie si c’est bien ça ou si ce serait un vrai extraterrestre… Ce qu’on sait pour le moment, c’est que quand on l’agace ça envoi de l’encre rose.

La chose...

14 Janvier : Nuageux et pluie en perspective, on aimerait bien faire rincer le bateau. Finalement non pas de pluie mais la température a pas mal descendue. Bon vent et oui un autre front froid nous tient ici en otage. La météo annonce des vagues de 4 à 5 pieds pour aujourd’hui et de 7 à 8 pieds demain. Ici on est à l’abri entre des iles et ça ne brasse pas donc on reste sur place. Frottage de stainless, c’est incroyable comme l’eau et l’air salin peut faire rouiller en peu de temps. Visite de «New Life» qui nous refile un programme d’ordi qui travail avec la radio à ondes courtes et avec lequel nous pourrons (aussitôt qu’on achètera la fiche pour les relier) recevoir la météo par fax directement sur l’ordi. Ici la météo est difficile à avoir et pourtant si importante pour nos déplacements.  Pour les amis navigateurs le programme s’appelle ``JVC Comm 32 ``. Sur la radio à ondes coutes la météo est diffusée à 7h AM ou à 4h PM mais on a de la difficulté à se synchroniser avec ces heures. Que voulez-vous on n’a plus d’horaire, soit on dort ou trop en contemplation devant un levé de soleil soit on est à la plage… Bon je ne vous ferez pas baver plus que ça… Merci à Thiery et Patricia, ça nous aidera beaucoup ce programme.

15 Janvier : Journée encore fraiche. Ménage de la cale en avant-midi. Exploration d’une partie de l’ile de Frazer’s Hog Cay en après-midi avec «U5» et «New Life». Nous suivons une petite route sur laquelle on trouve des amoncellements de vidanges et des carcasses de voitures. Un peu plus loin il y  à deux maisons abandonnées. Nous les visitons, l’impression y est étrange. Selon nos déductions, elles ont été soufflées par un ou des ouragans et pillées probablement par la suite. C’est incroyable, il reste des pots de condiments dans les armoires, on y trouve tout ce qu’une maison de villégiature peut contenir. Capi récupère même un puller pour retirer ses hélices. Ça devait être assez paradisiaque en bon état avec une vue magnifique sur la mer. Dans l’une on trouve inscrit dans le ciment 1980 et dans l’autre 2002. Une des maisons avait le premier étage en béton armé et le second étage en bois,  le béton à tenu le coup mais les matériaux du 2^ième se retrouvent à 2-300 pieds plus loin. Les gens qui y venaient doivent s’ennuyer de leurs partys de conchs qu’ils y faisaient (ils y a une montagne de ces coquillages sur les roches au bord de l’eau). Tout ça donne à réfléchir 1- Je ne voudrais pas être ici lors du passage d’un ouragan. 2- Le paradis terrestre n’est nulle part et partout à la fois. Ici pas d’hiver mais il y des jours ou ça doit être pire que l’hiver…3- Il ne faut rien prendre pour acquis, les gens qui ont travaillé et investit dans ces maisons devaient s’imaginer que ça ne leur arriverait pas… Pendant notre exploration, qui a durée au moins deux heures, les enfants surveillés par Martin ont construit un restaurant : avec : entrée, 16 places assises, cuisine salle de bain, caisse, tout ça en sable. Ils ont ramassé des vidanges qui trainent sur la plage pour faire les assiettes, les verres etc.… Leur imagination m’impressionne, moi qui croyais qu’ils devaient s’ennuyer sur la plage par une journée pas propice à la baignade…

Les photos suivrons plus tard...

16 Janvier : Les fronts froids se succèdent avec les vents. D’après ce qu’on reçoit de météo on risque d’être coincé ici encore quelques jours. Capi n’a presque pas dormit la nuit dernière car il a trop venté, il a surveillé l’ancrage. Un des bateaux de la baie a chassé et s’en est rendu compte seulement à 5h30 ce matin. Il avait fait quand même un bon bout, passé à travers le champ de mooring (inutilisé depuis que la corde d’un des ces mooring où un catamaran qui y était accroché à cassé, pas très fiable ces moorings Bahamiens…), passé devant la marina et se retrouver près du canal de l’entrée. Les chanceux n’ont rien accroché. Capi dort une partie de l’avant-midi. Journée plutôt moche, on reste sur le bateau à se faire chahuter afin de surveiller si on ne chasse pas. On regarde «U5» arriver à la plage, 3 minutes plus tard ils nous lancent un appel VHF, ‘’on croit que vous chassez’’. Un coup d’œil au profondimètre, un regard sur la plage, et oui on chasse. Manœuvre de ré-ancrage, dans le gros vent c’est une première expérience pour nous. Finalement tout se passe très bien, nous avons même due nous reprendre 2 fois. C’est difficile à comprendre car l’ancre a bien tenue toute la nuit dernière par de plus gros vents et là sans prévenir elle décide de glisser. On a tous hâte que le vent se calme pour ‘’décrisser’’ d’ici. «Pura Vida», Jim s’est tapé 6 milles allé et 6 milles retour à bicyclette par 15 nœuds de vent pour aller à Chub Cay pour une connexion internet. Merci à Jim d’avoir envoyé un message afin de prévenir la famille que nous sommes OK.





17 Janvier : Enfin le vent se calme un peu à 2h30 la nuit dernière, encore une partie de nuit de vigie à vérifier que l’ancre tient le coup. À 3h30 la marée change de coté et notre piscine (le dinghy prend l’eau et il en a pas mal d’accumulé dedans, on le haïe en cri…) cogne très fort sur le bateau. Je vais le relocaliser de l’autre coté du bateau. Et dire que vous croyez qu’on s’amuse, certains jours ce ne pas très jojo…Capi est tanné de se faire brassé. Nos étions 4 bateaux à l’ancrage et seul «Pura Vida» s’est risqué de partir ce matin vers Nassau, aux dernières nouvelles la mer était assez agitée. En après-midi nous entreprenons une longue marche qui doit nous mener à un Blue Hole (Trou Bleu, étang d’eau avec des profondeurs incroyables). Il parait que c’est à environ 3 milles mais on se rend compte que c’est un peu plus loin que ça. On finit par y arriver même les 3 enfants qui nous accompagnent ne se sont pas découragés, BRAVO à leur ténacité!!! Décevant ce Blue Hole, d’abord il est en bordure de mer (ça se confond presque à une petite baie) et de notre point d’observation, il y a des vidanges qui y ont été jetées ex : un congélateur, un bain. Sur le chemin du retour on trouve parterre une noix de coco. Pendant qu’on s’acharne à l’ouvrir avec le canif de marin à Michel, un Bahamien vient à notre rencontre. Il trouve plutôt drôle notre méthode. Il nous dit avoir un instrument qui ouvre la noix en 2 secondes (mieux qu’une machette) et nous invite chez lui. On pourrait même avoir chacun une noix (on est 7). On le suit, il s’appelle Chimmy. Il offre même son tricycle à Loïc. Chimmy est très fier de l’outil qu’il s’est fabriqué pour ouvrir les noix de coco et nous en ouvre quelques une de la butte de noix qu’il a dans sa cours. Il nous raconte qu’il est surveillant des propriétés d’un riche patron, il cultive des légumes, capture des ratons laveurs pilleurs de récolte et les mange en ragout. J’ADORE ce genre de rencontre. Nous revenons au bateau exténués mais comblés de notre journée. Alors si jamais vous passez dans le coin, allez voir Chimmy à la croisée des chemins entre Frazer’s Hog Cay et Chub Cay, ça vaut le déplacement.

Le Blue Hole

Loïc, Marie-Catherine et Marvin les courageux de la marche

Notre ami Chimmy

Chimmy en démonstration d'une ouverture de noix

18 Janvier : Il y a eu quelques heures de bon vent la nuit dernière, nous sommes tous déçu, la mer sera encore forte aujourd’hui, peut-être pourrons nous partir demain. Capi fixe sur le pont le compresseur de plongée, comme ça il sera toujours à notre disposition pour utilisation rapide quand nous trouverons des places à explorer. Après diner on retourne, comme Thiery le dit, à notre bureau (de sable), en arrivant on aperçoit une grosse raie, elle va et vient d’un coté à l’autre de la plage tout l’après-midi. On examine de près une étoile de mer. Il fait très beau mais la baignade n’est pas très invitante ici. De retout au bateau, on remonte le dinghy sur la plate forme c'est signe qu'on a de bonne chance de partir demain.

Notre amie la raie

Anaïs et son chapeau étoile de mer

19 Janvier : C’est un départ, enfin nous quittons Frazer’s Hog Cay. Nous nous étions pourtant juré ne pas arrêter à Nassau et voilà que nous nous y dirigeons. Il faut trouver le branchement qui relie l’ordi a la radio à ondes courtes et quelques autres gugusses dont un parasol de plage car on ne trouve plus le notre (il doit être dans le garage à la maison…). Journée plutôt houleuse, le vent derrière le bateau ce n’est pas confortable mais au moins Frazer à lâcher prise sur nous. Arrivé à la marina à 1h on est donc allé faire l’épicerie en après-midi. À notre grande surprise nous y rencontrons une petite famille qui était en même temps que nous l’an dernier à la marina de Cocoa Village (voir sur le blog de l’an dernier). La petite a bien grandit. Au port de Nassau c'est du jamais vu pour nous, il faut demander une autorisation avant d'entrer dans le port et pour chacuns des déplacements que nous y faisons ainsi que de signaler notre départ du port. Comme je l’imaginais le Nassau n’a rien de reposant.

À l'entrée du port de Nassau (petite pensée pour Maripier)

Paradis Island et son resort Atlantis ($$$$)

La petite Katie avec un an et demi de plus

De Bimini North à Chub Cay, Bahamas

10 janvier : On lève l’ancre à 9h15. «U5» et «New Life» prennent un chemin différent du notre aujourd’hui. Le vent leur est plus favorable pour eux vers le nord. Nous apprenons à lire les fonds marins des Bahamas. Il faut distinguer les algues, le sable, les têtes de corail et les fonds rocheux et essayer de deviner à quelle profondeur ils sont. Beau soleil mais le vent est frais. On passe la journée à hésiter entre le soleil et l’ombre. On capote toujours sur la couleur et la transparence de l’eau. Ancrage à 4h15 sur le Grand Bahamas Bank sur le Mackie Shoal. Ancrage au milieu de No Where, aucune terre entre ces iles donc pas le choix de coucher et il y a de la vague… Entre Bimini et Chub Cay un peu plus que 80 milles à faire, ça doit se faire en deux étapes. Plus la soirée (qui se termine à 8h) avance plus il y a de la vague. Capi prend une Gravol (même s’il ne se sent pas inconfortable) avant de se coucher question d’être certain de dormir. La noirceur venue nous croyons voir nos amis marins qui sont à vue avec leurs lumières de navigation (à quelques milles de nous).

11 janvier : La nuit a été très agitée. L’eau dans le réservoir juste au bout de notre tête se promène d’un coté à l’autre du bateau, bruit d’enfer. De plus les portes du Compagnon Way grincent parce que le bateau bouge trop. On se lève régulièrement durant la nuit et ça brasse tellement que nous avons de la difficulté marcher droit. Départ à 7h15, aussitôt que la clarté nous le permet. En avant-midi, notre premier dauphin Bahamien vient nager sur le devant le bateau. Pauvre lui il lui manque une partie de nageoire (film qui viendra plus tard..). Encore aujourd’hui plus la journée avance, plus le vent et les vagues se lèvent. Par chance les vagues s’enlignent bien avec notre cap. Ancrage à Chub Cay à 2h30, nous sommes déçus de la protection que nous y avons contre le vent et les vagues. La baie est beaucoup plus petite que prévue, ils ont creusé un chenal pour  l’entrée de la marina, ce qui réduit considérablement le site d’ancrage. La nuit prochaine s’annonce encore mouvementée.

Alice Town Bimini North Bahamas (révisé)

Premier levé de soleil Bahamien

9 Janvier : SUPER de belle journée. En avant-midi un peu de nettoyage de bateau (c’est  salaud Miami, espèce de suie noire de civilisation…). Après-midi à la plage, petite marche dansla ville (village) de Alice Town. Maintenant nous savons que l’usine à coté de l’ancrage est un plan électrique, je sais, pas très bucolique pour des gens qui cherchent la quiétude des iles. Les rues sont très très étroites (ça ne passe pas deux autos de large). Quelques boutiques très pitoresques de vêtements bahamiens, un épicerie plus petite que nos dépanneurs québécois. Capi a vraiment un problème de lunettes, hien à la douane il a oublié ses verres fumés. La femme de ménage les a retrouvés et le a apportés chex elle, les douaniers n'ont pas son numéro de téléphone et elle ne revient que dimanche prochain, donc Michel n'a plus de clip-on pour le soleil. Par chance il avait acheter à Fort lauderdale une autre paire de verres fumés. Nous prévoyons repartir demain. Mais la plage est magnifique et nous y étions que notre petit groupe de marins.

Enfin le drapeau Bahamien sur B to B

L'équipage de U5: Loïc, Martin, Marie-Catherine, Nancy et Anaïs

L'équipage de New Life: Thiery, Patricia et Marvin

Notre plage privée...

De Miami Fl à Bimini Bahamas

Départ de Miami

8 Janvier : 0 h Le grand départ. Avec l’excitation on n’a pas vraiment dormi dans la soirée. Les conditions météo ne sont pas idéales mais si on ne traverse pas maintenant on risque d’être coincé ici pour presque une semaine. Départ de Miami par une belle mer calme. Le vent se lève graduellement ainsi que les vagues. Belle nuit de pleine lune, la visibilité est parfaite. Au milieu de Gulf Stream, on ressent sa chaleur et les vagues se lèvent encore un peu plus. Capi se sent inconfortable (pas malade…) on a pas mal de roulit .Les bracelets d’acuponcture le soulage mais je garde la barre pour quelques heures. Après le Gulf Stream la mer se calme un peu et nous l’excitation de l’arrivée aux Bahamas augmente. Traversée un peu lente pour un trawler (on est en compagnie de 2 voiliers) mais on préfère ça à une traversée seul. En fin de nuit, la couleur de l’eau devient mauve foncée du jamais vu pour nous. 7h am, avec les jumelles on aperçoit la cime des arbres de Bimini. À l’approche de Bimini la couleur de l’eau devient DÉBILE, d’un bleu électrique fluo transparent (Geterade au lave-vitres…). C’est inimaginable, même dans nos rêves elle n’était pas aussi belle. Dans 60 pieds d’eau on voit le fond. À 9h30 on entre dans la passe de Bimini et là on s’aperçoit vite que les Bahamiens ne sont pas forts sur les balises. Les deux voiliers flattent le fond mais finalement s’en sortent sans dommages. Ancrage à 10h45. Petit dodo d’une heure question de s’énergisé un peu. On se rend en groupe pour le dédouanage, tout se passe très bien. Retour au bateau, la visite se fera demain quand nous serons plus reposés. FATIGUÉS mais CONTENTS. On a 3 merveilleux mois de paradis devant nous.

U5

New Life

Les Biminis en vue

Encore plus irréaliste en vrai...

L'entrée des Biminis

De Midddle River à Miami Fl

7 Janvier :Journée chargée. Premièrement petit problème d’huile sur la génératrice, Capi doit faire un changement d’huile. Ensuite dernière épicerie (avec petite liste pour la petite famille de U5 qui doit partir tôt car ils ont 10 ponts à faire ouvrir). Le plein d’essence à dinghy. On monte le dinghy sur la plate forme et on est enfin prêt à lever l’ancre à 10h45 direction Miami. Notre livre référence de l’intra-costal, Skipper Bob, nous induit en erreur. 2 des 10 ponts devraient avoir 22 pieds  de clairance mais n’ont que 20 pieds et la marée n’est pas a son maximum, on doit les faire ouvrir en plus des deux que nous savions qu’on ne passe pas. L’intra-costal entre Fort Lauderdale et Miami n’est pas vraiment intéressant à faire, des murs de ciment dans un canal étroit, la vague nous revient 100 fois et des édifices, c’est à peu près tout ce qu’il y a voir. Arrivée à l’ancrage de Fisher Island à 3h45. «New Life» vient nous livrer le compresseur de plongée, Capi était certain qu’il entrerait dans le container mais non, il faut le démonter en partie. Vite souper, on se couche vers 8h question de recharger nos batteries personnelles en vue du départ pour la traversée prévu pour 0h cette nuit.

Petite pensée lesamateurs decroisières...

L'intra-costal vers Miami

Départ vers Miami

6 Janvier : Nous commençons la journée avec une réunion des Capitaines sur «New Life». Compte rendu : demain nous descendons vers Miami pour traverser au Bahamas dans la nuit de samedi. Encore un peu de magasinage aujourd’hui, on a besoin d’un détendeur de plongée sous-marine car Capi achète un compresseur pour plonger autour du bateau. Grande marche, arrêt chez West Marine (6 bonbonnes de propane pour BBQ) puis au magasin de plongée. Nos achats sont lourds (un ceinture de plomb en plus). Le proprio de la boutique nous indique qu’il a un quai à dinghy et que beaucoup plus court en distance en dinghy plutôt qu’à la marche. Nous y laissons nos achats retournons au dinghy pour y revenir par l’eau, beaucoup d’énergies de sauvées. En soirée une autre réunion d’équipages, on confirme nous devrions traverser dans la nuit de samedi.

7 Janvier : YÉ!!! Lors de cette mise à jour à 7h45 am, on se prépare pour la traversée, enfin. «U5» et «New Life» partent plus tôt ce matin car ils ont  10 ponts à faire ouvrir alors que nous on en a que 2, de plus nous sommes un peu plus rapide qu’eux. Je ne crois pas que nous aurons internet ce soir, donc ne vous inquiétez pas si cela prend quelques jours avant qu’on puisse communiquer. Nous ne savons pas quand nous aurons une connexion internet et il faut trouver un téléphone Bahamien car celui des USA ne fonctionnera plus. Nous devons nous diriger vers les Biminis et on prévoit y rester 4 a 5 jours puisqu'il y a un autre front froid qui doit passer. On ne crois pas trouver de téléphone là.   Aussitôt que c’est possible je remettrai le blog à jour. Pas mal excitant…

Middle River Fort Lauderdale FL

4 Janvier : À non l’automne nous a rejoint. 8°C ce matin, 10°C à l’intérieur du bateau. On fait un petit ¾ d’heure de navigation pour aller rejoindre «New Life» et «U5» à Middle River, ils y sont à l’ancre depuis quelques jours et mettre les pieds à terre y est beaucoup plus facile qu’au Lake Sylvia. De plus ça fait presque 2 semaines que nous avons fait l’épicerie pour la traversée et on mange nos provisions dans cette attente… En nous rendant à l’épicerie, petit spectacle, un gars à un nouveau machin qui fonctionne à pression d’eau qui le fait léviter au dessus de l’eau. Il monte aussi haut que le tuyau qui le suit le lui permet et descend à volonté. De plus il contrôle ses allez et venus…  Notre retour de l'épicerie  vers le dinghy a du se faire en taxi pour deux carrés de maisons car on ne pouvait transporter tous les sacs. Ici le Publix surveille ses carosses, aussitôt arrivé à la limite du stationnementun système déclance un barrure sur les rous du carosse.En plus ils ont un gardien de sécurité armé dans le parking...On ne rit pas...

Petit vidéo de l'homme volant...

5 Janvier : On reste sur place aujourd’hui. Les 3 bateaux sont d’accord de ne pas tenter d’aller à Miami où les ancrages doivent être assez bondés puisque ça fait un bout qu’il n’y a pas eu de fenêtre météo. De plus ces ancrages sont moins protégés. On est bien ici. Quelques gugussages et un peu de vernis sur le bateau en avant-midi. Le profondimètre du poste de pilotage du bas nous a encore lâché hier en entrant dans la rivière. Capi vérifie ce qui peut bien le perturber. Il ne trouve rien, le transpondeur est plus capricieux que celui d’en haut, c’est peut-être les sédiments dans l’eau qui le font capoter, l’avenir nous le dira… Petit tour au lavoir question de laver l’enveloppe de matelas qui est trop grosse pour ma petite laveuse. Encore le spectacle de l’homme volant. On est prêt à partir aussitôt qu’on pourra traverser. La température reste fraiche, surtout la nuit, mais on ne se plaint pas on n'endure pas vos -1,000°.

Lake Sylvia Fort Lauderdale(3ième Suite)

3 Janvier : La nuit dernière a été passablement agitée. Rafales de vent pas mal fortes, on se lève régulièrement pour vérifier que nous restons bien à la même adresse et être certains que les voisins restent à leurs places respectives. Tôt ce matin on croyait que le calme était revenu mais non, le vent à reprit de plus bel et ne s’est pas calmer avant 6h. La température est froide, 14° au levé ce matin et n’a pas remontée à plus de 15° dans la journée. On apprécie d’avoir le chauffage dans le bateau car un bateau n’est vraiment pas étanche à l’air et n’a pas d’isolation. Nous n’avons pas encore bougé aujourd’hui, pas question de tenter un nouvel ancrage par un tel vent. Demain nous devrions reculer de 2 milles aller à Middle River rejoindre 2 bateaux rencontrés à Vero Beach «U5» et «New Life» Il parait que la terre est beaucoup plus accessible qu’ici. Bonne nouvelle nous aurons peut-être une fenêtre météo dimanche, on se croise les doigts pour que cette fois ci ce soit la bonne…

Sylvia Lake Fort Lauderdale Fl (2ième Suite)

1 Janvier 2012 : Bonne Année à tous ceux qui suivent ce blog. On fête la nouvelle année à la chaleur et au soleil radieux. Nous n’avançons pas encore aujourd’hui. Capi craint que les ancrages dans le coin de Miami soient déjà bondés, pas beaucoup de gens ne se déplacent les jours de fêtes. Donc pour fêter la nouvelle année nous grattons du vernis. Cette attente servira au moins à embellir le bateau. Pourtant nous n’aimons pas tellement cet ancrage à cause de la difficulté à mettre les pieds à terre. Ça fait une semaine que nous y sommes et ça commence pas mal à me démanger de bouger d’ici. L’endroit par lui-même est bien et par chance on peut se baigner puisque nous sommes juste à coté de l’inlet Port Everglades. L’eau est à 75°F (24°C).

On a de toutes les sortes de voisins (un de 20 pieds et un de 68 pieds)

2 Janvier : La météo nous cloue encore sur place. Vents de 25 à 30 Mh avec rafales jusqu’à 37Mh pour la nuit prochaine et demain. Ici on est bien protégé et les ancrages à Miami sont dans des endroits beaucoup plus exposés. Ils annoncent des possibilités de pluie pour la fin de journée, je dois avouer que ça ferait du bien au bateau, ça fait plus de 3 semaines que nous n’avons pas eu de pluie. Un bateau dans l’eau salée aime bien se faire rincer de temps à autre… Emploie du temps : grattage et vernis.