mardi 7 février 2012

Warderick Wells Cay

7 Février : Warderick Wells l’ile hantée par un squelette qui cherche sa tête…Enfin une journée pétante de soleil. On a beaucoup d’activités au programme aujourd’hui. Michel est retourné au quartier général du parc question de voir s’ils ont retrouvé nos papiers égarés d’hier. Par chance ils les ont et nous pouvons enfin avoir internet. On faisait un peu de stress sachant que quelques uns d’entre vous devaient s’inquiéter de ne pas avoir de nos nouvelles. Avant même l’heure du diner, nous chargeons notre ‘’char’’ : lunch, équipement de plongée, souliers de marche, eau et c’est parti. Nous avons visité 3 récifs de corail à Emerald Rock, c’est plus beau que dans nos rêves. Je ne peux vous nommer toutes les variétés de poissons que nous avons vu mais à titre d’exemple : ange, lion, langouste, raie, perroquet, mérou, dameselfish à queue jaune et 3 requins nourrisse (inoffensifs). C’est vraiment impressionnant. Ensuite lunch sur une belle plage de sable où Michel à trouvé une Sea Bean (Fève de mer, qui peut provenir d’aussi loin que d’Afrique). Question de faire un peu d’exercice (comme si faire du snorkle n’était pas suffisant) une bonne marche de 2h afin d’aller voir les ruines datant de 1780, du temps des Loyalistes et des pirates (rassurez vous il n’y en a plus). Retour au dinghy à 5h. Le temps d’arrêter dire bonjour à 2 bateaux Canadiens qui nous saluent en passant «Dalou» de Gatineau et «SeaDuction» de la Nouvelle-Écosse, nous revenons au bateau à 6h15. Pendant que je mets mon blog à jour Capi fait du pain, ça brasse dans la cuisine… Depuis Nassau on n’a pas vu d’épicerie, je vous le disais, pas grand civilisation autre que Canadienne dans le coin. Un seul problème dans notre vie présentement, les journées ne sont pas assez longues.
La belle plage à nous seuls.
On n'a pas l'air trop mal???

Sculpté dans la roche par les Loyalistes ou les pirates on ne sit pas???
À tous les jours des décors comme celui-ci...

De Nassau à Warderick Wells Cay

20 janvier : Puisque nous sommes à une marina où l’eau est gratuite (rare aux Bahamas), en me levant j’entreprends de laver le bateau. Ça fait plus d’un mois qu’il n’a pas eu de pluie et pas question de puiser dans notre réserve d’eau douce. Pendant ce temps Michel part aux emplettes mais revient vite car les magasins ouvrent à l’heure Bahamienne 9h30. Nous retournons ensemble, un peu à la course, nous devons quitter la marina pour midi. Et oui il y a un Radioshack à Nassau et Capi y trouve son branchement pour son radio ondes courtes. Ce qui a été difficile à trouver ce sont les verres fumées Clip-On, c’est rare par ici et c’est certainement pour cela que la femme de ménage de la douane de Bimini est parti avec celles que Michel avait oublié. Départ de la marina pour aller juste à coté au quai TEXACO où le diesel et moins chère (1.30$ lt.) qu’à la marina Gosselin à St-Paul Iles aux Noix (1.97$ lt.) et dire qu’on se faisait dire que tout est extrêmement dispendieux au Bahamas… Les souliers Crocs sont aussi moins chers qu’au Québec et qu’aux USA… Oui il y a des choses plus chères comme la crème à café 5.00 $ le lt. (pour ceux qui nous connaissent on est des maniaques de crème dans le café). On s’ancre à l’Est du port de Nassau, beaucoup de trafic de bateau, il est trop tard pour faire la trentaine de milles pour traverser aux Exumas. Nassau doit être une ville avec beaucoup de violence car il ya des agents de sécurité partout, les portes des magasins sont verrouillées, il faut sonner pour y entrer, il y a des clôtures et des grillages partout, ce n’est pas vraiment ce que nous cherchions dans ce voyage.
$$$$ Hotel Atlantis à Paradis Island $$$$


21 janvier : Ce matin nous quittons nos amis de «U5» et «New Life» car eux restent encore un peu à Nassau. Le bateau à rouler d’un coté à l’autre toute la nuit. Si l’ancrage avait été plus confortable nous aurions été visiter Atlantis sur Paradis Island mais là Capi à son voyage du roulie. Nous n’avons pas encore les conditions idéales pour la traversée du Yellow Bank, on prévoit un peu de vagues mais le soleil et là et nous partons à 9h30 question d’avoir le soleil  au dessus de la tête pour passer le champ de tête de corail qui est à fleur d’eau. La vague se prend bien, un peu de travers sur le devant, pas de problème. En approchant du champ de corail, gros nuages noirs et la pluie se met à tombée (pas prévue du tout dans la météo). Capi reste au flybridge, c’est bien la dernière place où nous aurions voulu qu’il pleuve. Ces têtes de corail se détectent quand même très bien à vue d’œil dans cette eau limpide, nous traversons sans problème ironie du sort, le soleil revient tout de suite après que nous sortons de la zone dangereuse. Ancrage entre Allens Cay et Leaf Cay à 3h. Enfin nous voilà dans les Exumas après 3 1/2 mois de voyagement.

 Prenez notes que les noms des endroits que je nomme peuvent avoir différentes épellations dépendant ou on se réfère Ex : Allens Cay sur la carte et Allans Cay dans les guides de navigation.


 22 janvier : On a bien hâte d’aller visiter Leaf Cay et ses iguanes. Mais drame à bord, la génératrice s’emballe, ça prend quelques minutes avant que Capi parvienne à l’arrêter, grosse fumée blanche impressionnante. Capi est compétemment démoralisé, première journée dans les Exumas , le but du voyage et voilà que les pépins recommence. Par ici c’est difficile de commander des pièces. Il démonte la pompe à diésel primaire et constate que le diaphragme est en en mauvaise état. Combien de temps faudra-t-il attendre pour que cette pièce soit livrée et où la faire livrer??? Mais comme mon Capi à des doigts d’or en mécanique, il confectionne un nouveau diaphragme avec un bout de caoutchouc que nous avons à bord. Il ne termine pas la job aujourd’hui, il a son ‘’ truck’’. Le fait de ne pouvoir profiter de notre première journée dans les Exumas l’a beaucoup affecté. Moi, je me suis défoulé sur le grattage de vernis, ça a l’avantage de rendre cette journée un peu profitable pour l’apparence du bateau mais je bave quand même de voir toutes ces iles autour de nous et de rester à bord. Soirée démoralisante, il n’est pas supposé de venter et pourtant il y a des bonnes rafales. Je reste un peu debout pour vérifier l’ancrage et pour la première fois de ma vie je vois un météorite dans le ciel. Ça finit quand même bien la journée.

23 janvier : Comme depuis quelques jours la journée commence nuageuse mais le soleil revient en avant-midi. Capi termine le remontage de sa génératrice et se croisant les doigts que ça fonctionne. Au premier essaie tout fonctionne comme si rien n’était arrivé, Michel avait peur qu’il y ait eu d’autres dommages mais il semble que tout soit correct. On ne prendra pas de chance et aussitôt que possible nous commanderons le diaphragme et un gasket de tête car elle a eu quand même pas mal chaud. Moi je termine le grattage, je sable et vernis. Enfin la rampe tout le tour du bateau est remis à neuf. En après-midi nous allons enfin voir les iguanes, on visite la maison écroulée, on fait le tour des plages on se baigne, on en profite pleinement. Ils sont drôle ces iguanes, aussitôt qu’un bateau arrive sur la plage ils sortent des buissons et courent à notre rencontre. Il faut dire que chaque jour il y a des croisiéristes qui y viennent et les nourrissent, alors quand ces petites bêtes (laides) voient des bipèdes ils cherchent de la nourriture. On est allé jaser à un bateau canadien «Amuleta» et on se rend compte qu’on les avait rencontré à l’écluse de St-Ours le 3 Août dernier alors qu’eux ils partaient déjà en direction des Bahamas. Que le monde est petit…
Les Iguanes de Leaf Cay

B to B vu de la plage

24 janvier : Je ne sais pas pourquoi mais les matins sont toujours nuageux mais ça s’éclaircit en avant-midi. Capi referme le bouclier de son, puisque la génératrice à reprit ses fonctions, le morceau que Michel à fabriqué tient le coup. On lève l’ancre à 11h pour faire 5 à 6 milles se rendre à Highborne Cay. Très drôle aussitôt qu’on commence à lever l’ancre les trois autres bateaux à l’ancrage sont sur le qui-vive, ils se mettent à s’appeler sur la VHF, le premier veut se déplacer pour avoir notre place (il parait que c’est la meilleure, pourtant nous sommes arrivé les 11ième à cet ancrage), le deuxième veut la place du premier etc… Arrivé à destination à 12h15 où on retrouve «U5» et «New Life». Après diner, la plage, 1ier essaie, j’ai oublié mon sac de plage, on retourne au bateau et chemin faisant une grosse averse commence, 15 minutes plus tard, c’est passer, on y retourne. La plage est grande et occupé uniquement par notre petit groupe, en fin d’après-midi, une autre famille se joint à nous, «Taranga 2» Pierre, Guylaine, Gérémy et Marika, des gens de Baie Comeau. Gros programme, baignade, bronzage, jasette et oui il y a des journées difficiles comme ça. Ils sont 6 enfants sur la plage et pourtant nous jasons comme s’ils étaient à la garderie, ils s’occupent et s’entendent tellement bien.
Notre bureau vu de notre domicile
Impressionnant la couleur des récifs

25 janvier : Encore une belle journée quoi qu’il y a de gros nuages menaçants de temps à autre. Je ne vous parlerai plus de nos avant-midi car ça devient un peu redondant, c’est le temps que nous consacrons aux petites tâches. Highborne Cay Marina possède une antenne Wifi mais réservée à ses clients, pire il y a une petite épicerie mais en ce qui concerne les tomates ils n’en vendent pas plus de deux à ceux qui ne sont pas clients de la marina. Encore un après-midi à la plage mais cette fois nous y sommes seuls de notre gang. Il y a un autre couple sur notre plage, bateau d’au moins 100 pieds, ils se sont fait reconduire avec le dinghy d’environ 30 pieds (2 moteurs, propulseur d’étrave et équipage…), je n’ai pas besoin de vous dire qu’ils ne sont pas intéressés à communiquer avec qui que ce soit. Occupation première ramassage d’éponge de mer. En fin d’après-midi les autres équipages nous y rejoignent pour la jasette quotidienne. Départ de la plage un peu précipité encore un gros nuage noir, on ne plaint pas il est 5h45.

26 janvier : Journée venteuse et bonnes vagues, pas mal machine à laver à l’intérieur du bateau. Puisque ça brasse pas mal Capi laisse tomber la réparation de la génératrice pour aller passer un bel après-midi à la plage. Comme nous n’avons pas d’enfants, donc pas d’école à faire, nous sommes toujours les premiers arrivés. Je fais un petit ménage de plage (grandeur 4 équipages) question d’enlever les restants d’algues et les éponges de mer qui sont amenés par la marée. Les après-midis passent très vite avec toujours le même horaire : bronzage, baignade et jasette. Nous profitons enfin de la belle plage et du sable blanc.

27 janvier : La nuit dernière a encore été mouvementée. Capi a eu de la difficulté à dormir tant qu’à moi je me laisse bercer et dort bien mes nuits. On se rend compte que les Bahamas en hiver il n’y a pas tellement d’endroit où on peut être protégé de tous les cotés du vent. De plus  avec ce vent, ces marées et le courant il est difficile de trouver des ancrages où on peut passer quelques jours sans se déplacer et rester confortable. Michel ne termine pas encore la réparation de la génératrice, on sécurise les pièces retirées et on lève l’ancre à 11h, le roulie va en augmentant, c’est vraiment désagréable. Les 4 équipages se déplacent, direction Norman’s Cay, on y arrive à 1h. Le nouvel ancrage semble mieux mais pas parfait. Capi termine quelques ajustement de la génératrice et il délaisse encore la job car l’objectif premier est d’aller voir si cette nouvelle plage vaut la peine que nous y établissions une succursale de notre bureau de sable… La plage est un peu rocailleuse mais rien de trop dérangeant. Nous y sommes encore les 4 équipages seuls. Dire qu’ils y a des gens qui vont s’entasser sur les plages de Miami… Le roulie recommence en soirée.

28 janvier : Il fait encore beau. Yé!!! Mais Chef Mécano doit consacrer sa journée à la génératrice car après une heure de fonctionnement elle lâche. Le matériau utiliser pour faire le diaphragme se fait attaquer par le diesel. Il essaie de brancher le diesel directement afin qu’elle s’alimente par gravité, ça ne fonctionne pas, il refait un diaphragme avec un patch de PVC du dinghy. Il n’est pas facile par ici de commander des pièces, il voudrait bien que la réparation dure jusqu’à notre retour aux USA. Capi termine juste à temps pour le départ vers le restaurant, et oui vous avez bien comprit le RESTO, chez MacDuffs. Situé sur Norman’s Cay juste à coté de la piste d’avion. L’ile est un ancien refuge de passeurs de drogue des années 60-70. Il y a un bar et à nous 13, nous occupons 2 des 3 tables. Rustique et très agréable comme ambiance. Il n’y a aucune fenêtre, que du grillage contre les moustiques, toilettes modernes, extérieures à ciel ouvert, ce qui a l’avantage d’évacuer les odeurs rapidement. Michel à prit une assiette de conch, au goût ça ressemble à du calmar trop cuit, il dit qu’il n’en prendra plus. Moi j’ai goûté une seule bouchée et j’ai eu des crampes au ventre toute la nuit probablement que j’y suis aussi intolérante qu’aux pétoncles. J’ai choisit une assiette de Mahi Mahi et c’était délicieux. Soirée très agréable. J’ai toujours l’impression que nous manquerons de temps pour découvrir tout ce qu’il y a voir aux Bahamas. Il faudra vraiment y revenir.
Enseigne tipique des Bahamas
Indication de l'aéroport
Déguisée en touriste...

29 janvier : Il fait toujours beau et la journée est plus chaude qu’à l’habitude. Toujours l’avant-midi consacrée aux petites tâches. En après-midi nous allons faire de la plongée au snorkel, explorer l’avion (un DC3) qui s’est écrasée dans l’eau dans le temps des passeurs de drogues. Ceux-ci faisaient des essaies avec l’avion lestée avant de faire des  transports de cocaïne et ont raté leur coup. Le site est plein de coraux, des petits poissons tropicaux qui nous suivent et nous entourent, une grosse raie, un grooper... Denis tu capoterais, on jurerait nager dans un aquarium géant, l’eau est aussi limpide que dans ton aquarium. Moi qui n’ai jamais été capable de nager avec masque et tuba, j’y suis (un peu…) parvenu grâce aux bons conseils de Patricia de «New-Life», instructrice de plongée, un gros merci Patricia! Même la petite Anaïs 4 1/2 ans nage avec son masque et son wetsuit. Après les 4 dinghys se sont diriger vers la plage et nous sommes allé visiter les ruines de Norman’s Cay. Après une descente de police, tous les trafiquants arrêtés, les maisons, maisons mobiles, routes pavées ont été abandonnés. Seule la petite piste d’atterrissage est encore fonctionnelle. Il semble qu’ils étaient très bien installés. «New Life» pêche un peu en revenant de notre excursion et ont sortie leur 2ième Baracuda de la journée mais celui-ci est un peu trop gros pour être manger (ce poisson est toxique quand il est trop gros). Très belle journée qui se termine avec un 5 à 7 sur B to B. C’est exactement pour ce genre de journée que nous avons fait tout ce trajet.
Notre ''char'' notre piscine et notre maison
Remarquez la raie sur l'aile de l'avion
Le nez del'avion

30 janvier : La météo nous annonce 3 jours de vents Est, Nord-Est-ce qui fait qu’on se déplace. On lève l’ancre et se dirige vers Shroud Cay, pas une longue navigation (1h30) mais un tout autre décor. C’est ce qu’il y a d’amusant avec toutes ces iles (ilots…), on ne fait pas de grandes distance mais on a l’impression d’être complètement ailleurs. Le premier ancrage n’est pas assez protégé à notre goût et il y a un bateau américain qui s’est ancré un peu trop près de nous. Personne ne comprend pourquoi mais les américains aiment s’entasser les uns sur les autres, ils choisissent l’ancrage le plus près possible d’un autre bateau même s’il y a beaucoup de place autour. «Taranga 2» arrive après nous et explore un autre ancrage pas loin et nous le rejoignons. On passe l’après-midi dans le bateau car il vente fort et il y a de gros nuages noirs menaçants. Aujourd’hui nous sommes entrés dans le Exumas Land & Sea Park, parc national de protection de la flore et de la faune, autant sur terre que dans l’eau.
On a ti l'air touristes???
L'équipage de «Taranga 2»
Guylaine, Gérémy, Pierre et Marika
Les taches noirs ce sont des têtes de corail, à éviter en bateau

31 janvier : Il y a eu une grosse pluie la nuit dernière. Journée plutôt moche, fraiche, nuageuse avec un grain en avant-midi. Il vente très fort, les crousse de fronts froids qui viennent du Canada, SVP gardez les chez vous. En plus la génératrice pisse encore le diésel. Capi à pas mal son ‘’voyage’’ de taponner après la pompe à fuel, si elle avait put nous lâcher au Canada ou au USA on aurait put en commander une facilement mais ici ça s’avère plus difficile. Nous devrons attendre à Staniel Cay pour la faire livrer poste restante à Georgetown . Moi j’ai un petit mal de dos. Comme quoi même aux Bahamas il y des journées moins belles que les autres mais au moins on ne pelte pas (un gros merci à Sylvie et André de la faire à notre place MERCI!!!). On est resté au bateau, faire les réparations mais de toute façon avec le vent qu’il fait on n’aurait pas osé laisser le bateau sans surveillance afin d’être certain que l’ancre ne glisse pas.

1 Février : Ah non pas déjà février…Une chance que nous avons choisi une année bissextile, nous gagnons une journée. Même si on s’ennuie de notre gang on voudrait que ce voyage dure plus longtemps. Excusez-moi de ne pas mettre le blog à jour plus régulièrement mais aux Bahamas c’est encore plus difficile que nous avions pu croire. Fraser’s Cay la marina a eu un problème et devrait être rebranché en février, Highborne Cay réserve le Wifi uniquement à leurs clients (même s’ils chargent 10$ par jour et on ne peut pas l’avoir si on n’est pas client), le resto de Norman’s Cay est censé l’offrir à ses clients mais la foudre est tombée sur l’antenne… Ce matin un bateau moteur (celui qui s’était ancrer trop près de nous) fait une annonce sur la VHF :`` Puisque le vent dure depuis quelques jours et que ça devrait durer encore, nous avons un désalinateur, alors ceux qui ont besoin d’eau nous pouvons vous en donner et nous pouvons aussi donner de la glace``. Gentil quand même. Ce matin nous sommes allés explorer Shroud Cay avec «Taranga 2», grande promenade en ginghy, 1ier arrêt au puit d’eau douce. Une chaudière et une corde sont déjà laissées sur place probablement par les gardiens du parc. Ensuite nous avons parcouru les canaux à travers la mangrove qui mène au Exumas Sound (nous sommes à l’ancre du coté du Exumas Bank). Un dédale de petits canaux praticable seulement en dinghy. Magique comme endroit. En arrivant au Exumas Sound, Capi dit spontanément : `` Mais c’est le paradis terrestre ici``. Je crois que tous ce qu’il y a de plus beau aux Bahamas se retrouvent dans une seule image ici. Tous les tons de bleu et de turquoise y sont, un sable presqu’aussi fin que de la farine, une grande plage où il n’y a personne, une belle vague et surtout pas de vidanges. Nous avons grimpé le button connu sous le nom de Driftwood où il y a une vue splendide, de la mangrove d’un coté et du Sound de l’autre. Nous y dinons et y passons l’après-midi. En retournant au bateau petite jasette avec «Mahalo», bateau de Vancouver que nous avons rencontré déjà 2 fois. Grosse pluie en soirée, merci dame nature d’avoir épargné notre journée.
À travers la mangrove
Notre première bouée Bahamienne, vu en dinghy
Il n'y en a pas pour la vraie navigation...
Notre coup de coeur, la plus belle place au monde!
Vue sur la mangrove
Qui ne voudrait pas être ici???
Du sable fin comme de la farine

2 Février : On déménage, 3 ½ milles, Hawksbill Cay. Une autre ile à découvrir. Très belle plage devant nous mais nous voulons explorer et d’après les guides que nous avons il y a aussi de très belle plage coté Sound. Le sentier est déjà tracé par les gardiens du parc. Une bonne marche puisque nous sommes dans la partie la plus large de l’ile. Nous passons à travers ce que nous appelons la savane, petits arbres courts avec des palmettos (petits palmiers nains). Le sentier est en général très beau mais il y a aussi de la roche (lemonstone) pointue et coupante. Nous ne nous rendons pas à la première plage, un escarpement de roches un peu trop dangereux à notre goût. À notre grande surprise en arrivant près du bord de mer, c’est presqu’un dépotoir. Incroyable ce que la mer peut transporter. Toutes ces vidanges qui se trouvaient dans la mer ont été apportées par la marée et les vagues. La deuxième plage est plutôt un patio géant arrosé par la vague. On revient à la plage juste en face du bateau qui est comme je le disais très belle mais sans vagues. Encore une belle journée, mais on ne peut communiquer car depuis Norman’s Cay aucun signal de cellulaire alors n’y pensez pas pour le Wifi. On se tient surtout dans les endroits sans civilisation. On fait la connaissance d’un nouveau Quécois «Féal» Brigitte et Stéphane des gens de Val-D’or.
OK on établie une succursale denotre bureau ici
C'est de ça que ça à l'air un retraité... 
Malheureusement on voit ça trop souvent...

3 Février : Nous sommes toujours en exploration avec «Féal» et «Taranga 2». Nous allons visiter les ruines datant de 1783-1830. Je vous jure que dans ce temps là les gens vivaient dans pas grand. Carré de maisons d’environ 10’ x 10’, construction avec charpente de branches de bois, pierre et motar (fait de coquilles de conchs brûlées). C’est que par ici il fait généralement beau et que les gens devaient vivre plutôt à l’extérieur, Comme le sentir se retrouve quelques fois dans le haut des collines, nous avons toujours de superbes vues sur l’eau turquoise. Après les ruines nous nous retrouvons sur une plage avec de belles grosses vagues. Ne bavez pas trop vite Steph et Carl, les vagues ne sont pas assez longues pour faire du surf. La température n’est pas assez clémente pour la baignade, jouer dans la vague sera pour une autre fois. On dine quand même sur cette plage. On retourne ensuite à la plage où on laissé notre ``char’’. On y jase jusqu’au départ un peu précipité par une grosse averse. Tout le reste de l’après-midi et pour la soirée gros vent et bonne pluie par intermittence. Par chance que nous sommes à mooring (sur une boule pour un bateau de 150’), Capi pourra bien dormir car il n’aura pas à surveiller si l’ancre glisse.
Pas toujours en sable les plages
Un bernard l'hermite
On voit encore le rondin qui a servit de charpente au mur
petit boisé au feuillage gris qui donne une lumière éclatante

4 Février : Avant-midi habituelle. Après diner wetsuit (journée trop fraiche pour s’en passer) et plongée. Je m’habitue de plus en plus au masque et au tuba et j’ai de plus en plus de plaisir à plonger. Quoi que la frousse s’empare de moi quand je rencontre une raie d’environ 3 pieds de diamètre. Mais c’est très excitant quand on voit Nimo (pour ceux qui ne connaissent pas, c’est la star d’un film pour enfants) en personne et dans son habitat naturel. Impressionnant de voir autant de variétés de poissons tropicaux aux milles couleurs  qui vivent côte à côte sur un récif de quelques pieds carrés. De toutes les couleurs et de toutes les formes. Et ça c’est sans compter les coraux qui sont aussi variés. Après la plongée, la plage. Brigitte de «Féal» et propriétaire de du salon de coiffure ‘’ Chez Brigitte’’ de Val-D’Or, fait des coupes de cheveux à Michel à Gérémy et à Guilaine et me coupe le toupet. Tout dans les pieds dans le sable sous les palmiers. Merci Brigitte!!! Donc si vous allez à Val-D’Or allez vous faire couper les cheveux elle travaille bien et est très sympathique. Pour finir la journée, 5 à 7  sur «Taranga 2» qui se termine plutôt à 8h… La journée à été encore venteuse avec des passages nuageux mais on en a profité pleinement.
Qu'est-ce gars peur demander de plus???
salon de couffure paradisiaque

5 Février : Encore une bonne pluie durant la nuit, là on commence à avoir hâte que le vrai beau temps revienne. Le vent et les nuages sont encore présents ce matin. Ça commence à s’éterniser ces journées sans soleil pétant. Même si la météo annonce encore des vents de 15 à20 kn (20 à 25 mh) on lève l’ancre, on a pas mal tout vu ce qu’il y a voir sur cette ile. Et même si nous naviguons du coté du  Bank, puisqu’il vente fort depuis plusieurs jours les vagues sont assez grosses. Après 3h d’éclaboussures d’eau on arrive à Warderick Wells, le cartier général  du Land & Sea Park, enfin nous aurons Internet. Les bureaux ferment à 4h, nous y sommes à 3h40 devant une porte barrée. Nous faisons le tour de la bâtisse et rencontrons un employé qui nous confirme que l’office est fermé. C’est ça l’heure Bahamienne… Gentil quand même le monsieur  nous donne un mot de passe pour le Wifi. On se branche, nous recevons nos  emails, et là on a expiré notre temps d’antenne, pas moyen d’envoyer un petit mot pour vous dire que tout va bien. Désespoir car depuis Highborne Cay nous n’avons aucun signal cellulaire sur notre téléphone Bahamien. Tout le monde rouspète un peu sur les communications archaïques des Bahamas, de nos jours tout le monde veut internet. Le circuit des Exumas est sensiblement le même pour tous les bateaux. Depuis plusieurs ancrages, même si nous ne voyageons pas ensemble nous revoyons souvent les même bateaux : «Mahalo», «Cup Cake»,«Alchemy» et «Matane».
Magique, notez que les couleurs n'ont pas été madifiées

6 Février : On n’est vraiment pas sous une bonne lune. Encore du vent et de la pluie cette nuit, au levé ça ne s’annonce pas mieux. Ici, il n’y a peu près pas d’ancrage, le parc a installé des moorings (20$ par nuit pour notre grandeur de bateau), de toute façon l’endroit est étroit et très peu profond alors avec ces moorings tous les bateaux restent à leur place ce qui est rassurant. Ce matin nous nous rendons au Quartier Général du parc afin d’acheter 2 jours d’internet. Ensuite nous empruntons le sentier qui mène à Boo Boo Hill (montagne de 200 pieds, la plus haute des Bahamas, donc quand le vent prend par ici pas grand chose pour l’arrêter). Au sommet de Boo Boo Hill nous pouvons laisser un bout de bois avec le nom du bateau en témoignage de notre passage ici. Toutes ces petites pancartes forment un petit monticule et nous nous amusons à chercher les bateaux que nous connaissons. Nous y avons retrouvé «U5», «New Life», «Amuleto» «Gizmo» et plusieurs autres rencontrés durant notre long trajet jusqu’ici. On reprend la marche jusqu’à Boo Boo Beach qui n’est pas encore une plage de sable mais où il y a des trésors de petits coquillages. Guylaine «Taranga 2» et moi s’amusons toute l’après-midi (après notre pick-nick) à en trouver de toutes les couleurs et de toutes les formes. De retour au bateau DRAME  Capi a égaré les papiers avec les codes internet, nous ne pourrons pas encore vous dire que tout va bien. Réparation du dinghy, il prend de plus en plus l’eau (le fond se décolle petit à petit), ça fait 3 fois qu’on le recolle, je vous le répète, on l’haïe en ta…