lundi 12 mars 2012

Georgetown

4 Mars : L’avant-midi a été plutôt nuageux mais la température est toujours très confortable. Super de bel après-midi à la plage coté mer. Le vent vient du coté opposé de la plage et la marée est montante, ce qui produit une belle vague pour jouer. Tout le monde ne parle que du vent à venir. C’est cocasse comment on peut aimer faire du bateau mais personne m’aime se faire brasser. Il semble que nous allons être captifs de Georgetown toute la semaine, les vents annoncés ne devraient pas baisser en bas de 20 kn. Pas question de naviguer dans ces conditions.

5 Mars : Oh! Quelle journée!!! Encore une nuit sur le carreau à cause du vent. Le vent s’est levé à 1h AM comme prévu. On s’y attendait puisque la soirée dernière à été beaucoup trop calme, aucun vent ni aucune vague. Le calme avant la tempête. À 2h30 nos voisins chassent. Ils doivent se ré-ancrer à 2 reprise, pas évident la nuit par gros vent. L’adrénaline ayant montée plus capable de dormir, de toute façon Capi est incapable de dormir par un tel vent. Toujours la question : l’ancre va-t-elle tenir le bateau à la même adresse… on ne veut pas déménager ne serais-ce de 100 pieds. Nous sommes plus de 200 bateaux à l’ancre ou à mooring dans Elisabeth Harbor du coté de Stocking Island (juste en face de Georgetown). Plusieurs ont chassés durant la nuit, les cornes de brume (pour signaler à un voisin qu’il dérape) se font aller ici et là. Ce sont surtout les catamarans qui ont eu des problèmes. Toute la nuit presque tous les bateau ont des lumières intérieur d’allumées, tout ce beau monde veille. Dans la journée le vent à un peu diminué (sans vraiment se calmer). Presqu’aucun va et vient en dinghy. Il parait selon les nouvelles sur le VHF qu’il n’y personne à Volleyball Beach (ça c’a doit être rare…). En soirée le vent reprend ce qui ne nous empêche pas d’aller chez nos voisins «Lady Fine» manger un bon morceau de gâteau aux épices fait bateau. Merci Francine vraiment très bon et apprécié. La pire journée devrait être demain avec 40 kn de vent annoncé. Il semble qu’on est loin de pouvoir décollé d’ici avec des vents prévus de pas moins de 25 kn d’ici dimanche prochain.

6 Mars : Cette nuit, pas de répit de vent mais cette fois on n’a pas vu de bateau chasser. Le vent est assez déchainé ce matin mais…………………………………………………………………………………………….. J’ALLAIS ÉCRIRE QUE L’ANCRE TIENT BIEN. J’ai du laisser la rédaction du blog, on vient de chasser. Une super de grosse rafale de vent m’a alertée, je regarde dehors et les bateaux autour de nous défilent à une vitesse impressionnante. Capi fait un somme, je le réveille en catastrophe. L’ancre ne raccroche pas d’elle-même. Je me mets à la barre, on évite le catamaran qui est juste derrière nous. Martin de «U5» et Louis de «Lady Fine» viennent nous prêter mains fortes car la manœuvre n’est pas évidente par un tel vent (30-35kn). On remet l’ancre, elle ne tient pas, on recule, elle finit par mordre. On est un peu près du catamaran mais on y verra plus tard en après-midi lorsque le vent aura diminué un peu. Mille merci à Martin et Louis, pas de guideau cette manœuvre n’est pas facile. Difficile à comprendre qu’après onze jours de vents forts l’ancre décide subitement de lâcher prise.…………………………………………….Une autre intermission, l’ancre à encore décrochée. Cette fois ce sont Ben de «Dream Weaver» capitaine américain et Pierre «Los Gatos» capitaine Sud Africain qui sont accourus nous aider et toujours Louis qui descend son dinghy des supports pour la deuxième fois aujourd’hui. Thank’s Verry Much Guys!!! Merci les gars!!! Ben et Pierre voudraient plonger aller voir l’ancre ils croient que ce serait amusant, mon capitaine refuse (une image lui vient en tête, quand il était plus jeune et que lui et ses amis allaient aider des bonhommes lors des tempêtes de neige ou de vent…). On tente un autre ancrage mais l’ancre ne veut vraiment pas mordre. Finalement Ben va chercher une deuxième ancre sur son bateau (la notre est storée bien loin dans le container, après notre expérience de Sandy Hook et de Big Major’s Spot (voir le blog en octobre dernier et le 11 février) nous faisions totalement confiance en notre ancre Bruce). On la laisse l’ancre glissée jusqu’à ce qu’elle morde et elle a finit par accrocher. Ben et Pierre prennent leur dinghy et jettent la deuxième ancre à l’eau. Le vent ne cesse de forcir. C’est la première fois que nous chassons, mais trois fois dans la même journée c’est pas mal trop. On reste aux aguets tout le reste de l’après-midi. Entre temps Alain de «Satori» nous appelle sur le VHF, il est à Georgetown, il nous offre de nous rapporter quelques provisions. Son dinghy est un modèle de luxe avec conduite centrale et malgré tout il risque de s’envoler à tout moment. Il nous fait une livraison ‘’Poney Express’’, il n’arrête même pas il passe le sac à Michel. Gros MERCI à toi aussi Alain. Merci Martin qui a fait plusieurs allez retour de notre bateau au sien pour que nous organisions notre deuxième ancre afin de la laisser à Ben comme ancre de sécurité pour la nuit prochaine. Journée éprouvante pour mon capitaine qui n’aime pas déranger les autres même quand une aide est grandement appréciée. Toute la journée le bateau est resté confortable car il n’y avait pas de vague. Ça se gâche après souper, le vent est tellement fort que même si nous sommes à seulement quelques centaines de pieds de la rive la vague est parvenue à se levée. Un mooring à lâché durant la soirée ça ne devait pas être drôle dans ce coin là car ils sont très collés. La nuit est restée très très venteuse nous nous sommes relayé à la vigie. Au moment de cette mise à jour à 7h am, les vents ont diminués avec encore des rafales à environ 20 à 25 kn, enfin ça se calme un peu. Pendant que Capi dort moi j’en profite pour mettre le blog à jour pendant que le Wifi n’est pas trop achalandé. Et dire que certains disent que les fronts froid ne descendent pas jusqu’à Georgetown…Il faut que j’avoue, il y a des jours comme ça, où on voudrait bien se retrouver assit dans notre salon, même si c’est encore l’hiver au Québec. Ne vous inquiétez pas pour nous, la journée d’aujourd’hui va être beaucoup plus calme le pire est passé et tout va bien.
Capi vérifie son ancre

7 Mars : Encore et toujours ce satané vent. En après-midi nos allons à Monument Beach avec «U5» monter la montagne voir la superbe vue de là haut et on est retourné voir l’état de la mer. Des vagues beaucoup trop puissantes pour se baigner mais le spectacle est magnifique. On redescend par un autre sentier qui nous même à la plage de Queen’s Dock du coté du Harbor. Et oui la chance que nous avons ici c’est qu’il y a plusieurs plages désertes de population. On y prend notre collation avant de revenir à Monument Beach. «U5» à 3 noix de coco à ouvrir. Une verte, une semi-verte et une brune, ainsi nous pouvons faire une dégustation comparative. Chimmy de Fraser’s Hog Cay nous avait dit que ce sont le verte les meilleurs, aucun de nous n’a aimé. La semi-verte à été la préférée (merci Loïc de t’être acharné sur cette noix). La brune est exactement comme celles que l’on trouve sur les étages du Québec. «U5» viennent souper sur «B to B».

8 Mars : En après-midi direction Volleyball Beach, réunion de 5 équipages de bateau Québécois. Après souper »Lady Fine» viennent prendre le dessert à bord et partie de Wizzard (merci les Brisson, votre petit jeux à fait deux autres adeptes). J’avoue que je dois vraiment reviser les règlements de ce jeu, j’ai passer la soirée à les consulter. On a bien rit.
Les bateaux à l'ancre sur notre bâbord
Les bateaux à l'ancre sur notre tribord

9 Mars : Ce matin direction Georgetown (qui peut aussi s’écrire George Town dépendant des guides et des cartes). C’est vraiment une expédition de traverser de Stocking Island où nous sommes ancrer pour ce rendre à la ville. La vague à quelque peu diminué mais pas assez pour ne pas prendre une bonne douche pendant cette balade en dinghy. En passant, depuis la dernière réparation du dinghy, celui-ci prend beaucoup moins d’eau. 1ier arrêt dumper nos vidanges (3 semaines depuis le dernier dumpage). 2ième arrêt la coopérative d’artisanat local. 3ième arrêt la quincaillerie (qui ne ressemble pas du tout à ce que vous vous faites à l’idée d’une quincaillerie). Environ 24 X 40 pieds, on y trouve des articles de cuisine, articles de pêche, accessoires de bateau, accessoires de plongée, dans le département plomberie quelques bout de tuyaux et quelques coudes, quelques clues, jouets de plage, radio, téléphone, cigarettes etc…. 4ième arrêt station service pour du refroidissant à moteur (non non on n’a plus de problème mais il faut remettre à niveau de temps en temps). Ne confondez pas avec du Preston antigel, ici pas d’antigel il est bien spécifié sur l’étiquette. 5ième arrêt une épicerie Bahamienne (grandeur de nos dépanneurs). 6ième arrêt Exuma Market la ‘’grosse’’ épicerie (pour ceux qui connaissent, grandeur de l’ancien petit marché Métro à St-Jovite). 7ième arrête remplir notre bidon de 8 gallons d’eau à boire. Le dinghy ainsi bien rempli nous retraversons vers le bateau dans la vague et là ce n’est plus une douche que nous prenons mais presqu’un bain. En après-midi nous allons voir la compétion de château de sable, surprenant ce que les familles réussissent à faire.
Le port de Georgetown
Devise: Toujours dans le temps (enfin presque)
L'arrivée d'un bateau de provisions crée beaucoup d'action...
Concours de scupture dans le sable

10 Mars : Petite accalmie de vent aujourd’hui mais les vagues de la mer sont encore trop grosses pour entreprendre une navigation. On reste prit en otage de Georgetown. Ce matin levée des deux ancres afin d’aller remplir le réservoir d’eau avant que les vents ne reprennent. 0.20$ le gallon, 220 gallons il n’était pas question de faire le va et vient de l’ancrage à Georgetown avec de petits bidons 5 gallons en dinghy comme plusieurs le font. On revient à notre ancrage mais surprise, le bateau derrière nous s’est avancé et nous devons nous trouver un autre trou. Comme tous les bateaux sont bloqués ici ce n’est pas évident. On finit par se trouver une place à Monument Beach bien protégée mais il y a beaucoup de bateaux et pas mal creux, ce qui veut dire beaucoup de chaine à retirer lors du départ. En après-midi plongée sur les récifs au Sud de Stocking Island avec «Lady Fine» et «Satori». Louis nous dirige vers ce qu’il appelle le canyon, canal très étroit creusé dans la roche qui ne même nul par (projet non terminé…) mais c’est superbe. J’adore voir de nouvelles choses, ce qui me manquait pas mal depuis notre arrivée ici. Des milliers de petits poissons bleus y vivent. Ensuite nous allons visiter un espèce de Resort magnifique, grand luxe mais inopérant (un autre projet pas terminé, c’est l’histoire des Bahamas). Plancher de céramique, bar en teck, immenses pots à fleurs en forme de bols sculptés dans la roche, grosse génératrice, salle de bain complète en céramique (les portes ne sont même pas barrées). Tout ça sans âme qui vive autour, aucun gardien, incroyable…. Souper au Chat n Chill question de se consoler de ne pas pouvoir partir d’ici avant plusieurs jours selon les prédictions météorologique. On devait y venir pour 3 à 4 jours cela fait 17 jours que nous y sommes.
Le canyon de Georgetown
Des millions de petits poissons bleus
Le Resort inachevé...
L'entrée du Resort inachevé...
Plancher de dance du Resort inachevé...
Des pots à fleurs sculptés dans la roche
On a ti l'air en vacance???

11 Mars : Nous déclinons l’offre du bruch communautaire. Capi prépare sa deuxième ancre afin qu’elle soit prête à prendre du service pour les vents annoncés (rafales encore à 35 kn pour mardi). Mêm si nous venions about de partir d’ici il n’y a pas beaucoup de protection sur le chemin du retour, c’est pourquoi nous attendons tous une bonne fenêtre météo. En après-midi nous allons rejoindre la gang du bruch mais ce n’est que pour environ 30 minutes car une bonne averse nous surprend. Retour au bateau in extrémiste. «Lady Fine» viennent souper abord. On remarque que nous sommes de plus en plus de trawlers à l’ancrage, la direction et la hauteur des vagues ne sont pas propice à notre navigation. Un jour ça se calmera certainement. Le réservoir d’eau remplit, les coups de bélier ont recommencés, on a bien hâte d’être aux USA afin de trouver une solution temporaire à ce problème (le baffle au milieu s’est dessoudé la nuit que nous avons couché sur le Bank, on s’est ti fait brasser vous pensez…). À notre nouvel ancrage nous sommes trop loin de St- Francis Marina nous ne recevons plus le signal internet (merde de merde et re-merde).