dimanche 19 février 2012

De Black Point à Little Farmer’s Cay

Internet toujours trop lent, pas de photos...

18 Février: Ce matin nous partons de Black Point pour nous rendre à White Point (jeu de couleurs…), nous avons que 5 milles à faire. Distance un peu trop courte donc Capi décide d’enfin mettre une ligne à pêche à l’eau il veut manger du poisson. Nous faisons donc une grande loupe afin d’étirer le trajet. Deux lignes à l’eau et il a attrapé seulement des algues flottantes, de plus il a perdu un leurre puisque qu’un des fils était trop vieux et s’est rompu. Arrivée à destination, vite l’ancre à l’eau, on ramasse nos équipements de plongée et il par à la chasse aux langoustes. Deux petits récifs de corail ont été trouvés par les enfants mais puisque nous sommes plusieurs Michel cherche son propre récif pendant presqu’une heure. Rien n’y fait mais par le temps que nous revenons les enfants vaient froids et les trois capitaines (chasseurs de mammouths) entament une compétition. Résultat «U5» 0, «B to B» 0, et Pierre de «Taranga 2» est le vainqueur avec deux touts petits poissons et une toute aussi petite langouste. Petit tour sur la plage (une journée sans plage ça ne fait pas…), un bateau vient s’ancrer et à notre grande surprise c’est «Gizmo», rencontré au mois d’octobre dernier. On leurs rend visite, ils sont déjà en direction nord, ce qui nous rappelle que nous devrons aussi prendre ce chemin bientôt. Ce n’est pas qu’on ne s’ennuie pas mais c’est beau en titi les Bahamas. On vous saluera en passant à St-Paul l’ile aux Noix, Christine et Jean-Pierre et bon voyage!
Incroyable les couleurs des rochers

19 Février: Quelle nuit! Cette fois ce ne sont pas les vagues qui nous ont fait faire de l’insomnie, c’est l’eau dans le réservoir. Rappelez vous il y a quelques jours Michel y a retiré des tuyaux (voir le 14 février), et bien ces tuyaux servaient probablement à empêcher le ballottement de l’eau de gauche à droite. On ne comprend pas encore bien le phénomène, comment 3 rectangles de tuyaux de  ½ pouces, reliés ensembles (sans être collés pour la plupart) pouvaient avoir tant d’effet. C’est peut-être seulement une question de niveau dans le réservoir? L’eau, a fait toute la nuit, un bruit infernal en plus de faire vibrer le bateau à chaque déplacement, de vrais coups de bélier. On lève l’ancre à 8h30 pour se rendre à 9h30 à Little Farmer’s Cay. 1ier essaie de mouillage pas assez d’eau sous le bateau et comme il y a beaucoup de courant ici nous prenons un mooring. Après une petite visite sur «New Life» devinez ce qu’on fait : la plage. On a un peu de difficulté à se décider sur laquelle nous irons puisque nous sommes entourés de magnifiques plages de sable.

vendredi 17 février 2012

Black Point


Toujours pas assez de vitesse pourvous envoyer des photos... À suivre

16 février : On a encore eu un bon vent la nuit dernière mais par chance il venait du coté où nous sommes protégés par l’ile. Il fait encore beau. Ce matin Yé! La génératrice démarre du premier coup mais la joie n’a durée qu’une heure car elle s’est arrêté seule et elle ne veut plus démarrer, Capi en a plein son casque et décide de ne pas s’en occupé tout de suite, on part faire une marche au village. On découvre (très certainement découvert par des milliers de marins avant nous…) un Blow Hole (la vague s’infiltre dans un tunnel sous la terre et ressort par un trou dans la roche en produisant un geyser). On y voit toute la puissance de l’eau. Un paysage à couper le souffle, de ce coté de l’ile (coté océan), les caps de roches sont blancs, ce qui fait un décor fabuleux. On va prendre l’apéro chez «Sophie-Ann» des gens de Grand-Mère. Très gentils Françoise et Louis, ils ont changé leur pilote automatique et ont offert à Michel de voir si certains morceaux pourraient remettre le notre en fonction (rappelez vous qu’il nous a lâché au Lac Champlain). Nous repartons donc avec le compas et le cerveau voir si c’est compatible si ce l’est, à notre prochaine rencontre ils nous donneront. Merci Louis!  De retour au bateau examen de la génératrice, rien à faire, demain Capi devra refaire une opération à cœur ouvert à la pompe. Nous avons absolument besoin de produire notre électricité puisque nous ne nous déplaçons que pour de courtes distances et restons 3 à 4 jours sans bouger, les batteries ont besoin de charge. Avec le vent qu’il y a par ici, lors d’un prochain voyage nous planifions l’installation d’une éolienne.
De superbes coucher soleil

Le Blow Hole
La clinique de Black Point
L'écloe
Le bureau du gouvernement
Les tresseuses de feuilles de palmier

17 février : Pour commencer la journée examen de la pompe, le diaphragme que Michel a fabriqué fonctionne toujours. Là c’est une petite valve à l’intérieur de cette pompe qui fait défaut, ce bidule à 3 minuscules pattes et il y en a une de brisée. Comme j’ai un Capi-mécano-inventeur, après avoir tenté de fixer le tout avec de la broche (c’est incroyable tout ce qu’il peut rafistoler avec un bout de broche…) et que ça n’a pas fonctionné, il la colle avec du Putty Metal (qu’un gars de la  marina de Norfok nous avait donné pour réparer le réservoir à eau). Il faut attendre quelques heures que ça durcisse alors on retourne au village pour les activités au bénéfice de l’école. Entre vous et moi, je doute un peu qu’ils en font à chaque semaine puisque la flottille de bateaux à l’ancre change à chaque semaine… Les hommes et les enfants entreprennent une partie de ballon panier avec les jeunes de l’école. Les locaux sont plus habiles à ce jeux que les canadiens. À 4h retour au bateau juste le temps de mettre nos maillots et ramasser nos serviettes, il fait chaud et une baignade s’impose. On en revient à 6h30 à la brunante, les enfants des 3 autres équipages se sont construit des radeaux avec le bois trouvé sur la plage et ont eu tellement de plaisir que les parents ont dû hausser le ton un peu afin de les faire sortir de l’eau. C’est vraiment beau à voir comment ils peuvent s’amuser. Avant le souper Michel fait l’essai de la génératrice et ça fonctionne!!!! Il faut vraiment commander une pompe neuve et la faire livrer à Georgetown. Demain nous devrions faire une dizaine de milles question d’aller se cacher en prévision d’un autre front froid annoncé pour dimanche où lundi. On devrait se rendre à Little Farmer’s Cay, s’il reste de la place d’ancrage. Je ne sais pas si nous aurons internet donc ne vous inquiétés pas si nous ne donnons pas de nouvelles pour un bout de temps. Nous planifions être à Georgetown dans une,  deux ou trois semaines (peut-être un mois). Sans farce nous n’avons aucun horaire, on ne fait que profiter de chacun des endroits où nous nous arrêtons.
La fameuse pompe à diésel

Partie de ballon panier avec les Bahamiens

Notre mouillage
De la roche d'une blancheur incroyable
Des paysages différents d'une ile à l'autre

mercredi 15 février 2012

De Warderick Wells à Black Point

8 février : Nous lâchons la grosse boule de mooring # 4 de l’ancrage nord de Warderick Wells pour faire 3 1/2 mille et s’accrocher à la boule #S1 de la même ile mais du coté sud. On n’a pas à faire beaucoup de millage pour se retrouver dans un tout autre décor… Nous allons visiter le Pirates Lair là où les pirates se réunissaient pour faire la fête. Endroit idéal pour ces bandits de la mer, caché derrière un banc de sable, avec un puit d’eau douce, beau décor. La plage s’appelle Capture Beach, sur l’ile d’en face c’est Escape Beach, tout y est pour faire un beau conte d’enfant. Pendant quelques heures on se retrouve comme des enfants à imaginer la scène. J’aimerais bien dans quelques années y emmener mes petits enfants. Juste à coté à Hog Cay il y a un rocher percé, où la marée y entre en faisant de grosses vagues, on va y jouer avec le dinghy. Nous sommes seul à cet ancrage, Capi aime bien, enfin on a trouvé notre plage déserte. Entre nos petites visites d’une ile à l’autre, petite marche sur la plage et baignade. À l’heure du souper un petit groupe de Yellow Jack se tiennent autour du bateau. Dommage que nous soyons dans le parc, interdiction de pêcher mais ils sont photogéniques ces poissons. Que pouvons nous demandez de mieux comme journée?
Mur construit dans les années 1700 qui traverse toute l'ile

Repaire des pirates
Juste une belle photo

Capitaine nous indique la direction vers l'Europe
Yellow Tail Jack




Photogénique n'est-ce pas?

9 février : Ce matin on lâche le mooring à 9h30. Encore une très belle journée en perspective. On jette l’ancre à Big Majors Spot (juste à coté de Staniel Cay) à 1h15. Nous avons voyagé seul aujourd’hui mais en arrivant nous retrouvons plusieurs de nos connaissances «New Life», «U5», «Féale», «Blues Braker». À peine ancré on met le dinghy à l’eau pour aller voir les cochons sauvages. Effrontés ces cochons, ils sont tellement habitués de se faire nourrir par les boaters qu’ils nagent jusqu’au dinghy et il y a un qui tente d’embarquer avec nous, j’ai dû le repousser de la main. Une petite frousse ayant peur de me faire mordre… Certains touristes leurs offrent de la bière. Ensuite on se dirige en dinghy à Sandy Cay (la plage de la photo sur le Chart Book des Exhumas) à 1 ½ mille où à marée basse, comme nous le sommes présentement, la plage s’éternise, il faut marche 200 à 300 pieds pour avoir de l’eau à mi-jambe.  Aujourd’hui fut la journée la plus chaude et par chance pas de vent.
Tous les touristes nourissent les cochons sauvages
C'est lui qui a voulu embarquer dans le dinghy
Sandy Cay

10 février : Pour commencer la journée un autre petit tour de dinghy (qui se prend toujours pour une piscine…) d’environ 1 ½ mille pour se rendre sur l’ile de Staniel Cay, acheter les menus denrées fraiches qu’il nous manque. Malheureusement en s’y rendant Capi échappe le VHF portable à l’eau par chance nous en avons acheté un étanche. $$$$ L’épicerie ici, par contre le village est très beau et très paisible. C’est seulement le deuxième village Bahamien que nous explorons (le 1ier : Bimini). C’est plutôt ce genre que nous recherchons et non les villes. Pas de trafic et des coqs qui ‘’coquericottent’’ ici et là. De retour au bateau juste le temps de placer l’épicerie et nous repartons plonger dans la grotte du film de James Bond 007 Thunderball avec l’équipage de «Féale». Cette plongée est d’une magie incroyable. Brigitte a apporté des biscuits soda pour nourrir les poissons. Des centaines de poissons multicolores viennent jusqu’à grignoter nos habits de plongée. Moi qui d’ordinaire ne tolère pas ces petites bêtes, je suis rendu à tenter de leurs toucher. Au retour petit arrêt au bateau ramasser la Hawaïenne Sling (genre de lance pour harponner les poissons) et Capi change sa casquette pour celle de pêcheur. Malheureusement pas de souper de poisson pour ce soir Michel doit perfectionner sa précision.

Plage où on laisse nos dinghy pour aller sur terre à Staniel Cay

Le port de Staniel Cay

Poste de police sans prison et remarquez que les arbres sont en fleurs
Aéroportb de Staniel Cay

Terminal et douane de Staniel Cay
Poste de pompier de l'aéroport

11 février : 5h30 on se fait réveiller par la houle, ça brasse. Moi je retourne au lit mais Capi est incapable de dormir par un temps pareil. Trois fronts froids nous ont été annoncés pour dimanche mais dame nature en a décidé autrement (1 ½ journée d’avance), on est en plein dedans. Nous sommes 32 bateaux à l’ancre, certains quittent, d’autres arrivent. En fin d’après-midi recomptage nous sommes toujours 32. Ce matin «Féale» a décidé de changer d’ancrage et comme son voilier de 28 pieds n’a qu’un moteur hors-bord de 10 HP (inutilisable par un temps pareil, le moteur sortirait de l’eau), il fait toutes la manœuvre à la voile. Chapeau capitaine Stéphane et amiral Brigitte vous êtes des AS. C’est dommage que la température soit si mauvaise car l’ile de Staniel Cay a organisée un genre de petite foire au bénéfice de la bibliothèque municipale et la plupart des équipages n’osent pas débarquer à terre, surveillance oblige et en plus le tour de dinghy serait trop aventureux. Toute la journée ça a brassé en pas pour rire. En fin d’après-midi quelques équipages bravent le mauvais temps pour se rendre à la petite plage la plus près question de se remettre l’estomac à la bonne place. C’est vraiment une journée gaspillée à attendre qu’elle passe et en soirée la température se dégrade un peu plus comme si ce n’était pas assez. Vérification du VHF, nous constatons qu’il s’est noyé il faudra en acheter un autre.
Il y a de la vague...
On se fait brasser...
Levée de l'ancre sous voiles sur «Féal»
Manoeuvre pas facile mais fait à la perfection...
Voyez la vague quand elle frapppe la proue
La vague rendue à la poupe

12 février : Quelle nuit d’enfer nous venons de passer. Des vents forts comme nous n’avons jamais connu à l’ancre et une vague qui faisait rouler le bateau dans tous les sens. Les vagues cognaient sous la coque pour ensuite frapper la plateforme de baignade et notre réservoir à eau en  Stainless Steel qui est au quart de sa capacité brasse et fait un bruit d’enfer. Nous avons à peine dormi 2 heures et ce, en se relayant toujours pour surveiller l’ancrage. À l’heure du diner ça brasse encore mais là on a besoin de trouver un petit coin où nous n’aurons pas à chercher notre équilibre. Capi vide donc le dinghy dans la grosse vague et nous partons pour la plage. À notre grande surprise cette petite plage est toute aménagée par les boaters qui passent par ici. Tout y est, table de pick-nick, chaises, trou à feu, attaches à dinghy. Deux bateaux Australiens dont «Remide» on apporté du bois trouvé sur les plages avoisinantes et ont préparé le feu. Ces deux gentils capitaines ont fait un appel VHF annonçant qu’ils allument le feu à 5h et que tous les bateaux y sont invités. Bravos messieurs pour l’initiative. Surprenant toutes les nationalités qui s’y retrouvent : Suisse (2), Australien (2), Allemand (1)  et Canadien (4). Après avoir discuté, on conclu qu’on échangerait bien les 32 h qu’a durée ce front contre une tempête de neige… Et oui même au Bahamas parfois on voudrait se trouver ailleurs… Malheureusement il fait froid et à 5h comme nous ne sommes pas habillé pour le froid et que nous sommes fatigués nous retournons au bateau. La mer et les vagues se sont enfin calmés nous pourrons DORMIR cette nuit.
Réunion de boaters autour du feu

13 février : Une super de bonne nuit réparatrice, 11 h de sommeil ça remet un équipage en forme. C’est frisquet ce matin. Il parait que c’est une des journées des plus fraiches de l’hiver ici. Il vente encore mais c’est très raisonnable. Capi-mécano examine encore la génératrice qui se porte de mieux en mieux mais qui n’est pas encore au stade de guérison complète. Ensuite nous retournons pour une dernière petite excursion à Staniel. Plus de jasette que de visite, nous sommes en groupe et rencontrons «Blues Braker», «Chummy» et «Casabella». L’équipage de «Féale» soupe sur «B to B», eux repartent vers Nassau demain, visite oblige. Guylaine de «Taranga 2» nous fait la livraison de son Ba-Ba au Rhum qui est un délice. Attention Guylaine on pourrait te demander d’être notre chef pâtissière attitrée. Merci c’était un régal. Vers 11 h PM on fait un peu le saut en apercevant un traversier qui zig-zag à travers des bateaux à l’ancre pour se rendre à la marina. Tout un capitaine aux nerfs d’acier, il a due faire plusieurs manœuvres d’avant et d’arrière et faire déplacer2 bateaux avant d’aller faire sa livraison pour ensuite recommencer le même manège pour repartir. C’est une chose qui ne se verrait jamais par chez nous, ça prendrait une voie navigable de 35 pieds de creux, de quelques centaines de pieds de large entre les bouées de navigations et quelques dizaines de bouées d’interdiction d’ancrage pour qu’un tel bateau s’aventure dans ces eaux…

14 février : BONNE ST-VALENTIN. Pour commencer la journée avant d’aller faire le plein d’eau, Michel doit ouvrir la trap de visite du réservoir à eau afin de savoir ce qui mène un bruit d’enfer quand le bateau brasse. Un montage de tuyaux de plastique qui devait à l’origine servir à retenir un peu l’eau lors de brassage s’est défait et se retrouve en morceaux au fond lors des nombreuses tempêtes de vent que nous avons traversée. Capi le retire. On lève l’ancre pour se diriger vers la marina de Staniel faire le plein d’eau, de diesel et d’essence. Ici l’eau est au compteur, 193 gl nous coute 77.$. Pour le genre de voyage que nous faisons il ne vaut pas la peine d’acheter un désalinateur (équipement très dispendieux), notre réserve étant assez grande pour ne pas être obligé de toujours en chercher. De puis l’installation d’une entrée d’eau salée dans la cuisine (ce qui économise beaucoup notre réserve), notre dernier remplissage s’est fait à Nassau, le 19 janvier. Les distances que nous parcourons sont tellement courtes que nous consommons beaucoup plus d’eau que de diesel. Le plein fait nous nous dirigeons vers Black Point où nous nous ancrons et retrouvons au moins 8 bateaux avec lesquels nous fraternisons. Je crois que pendant l’hiver il y plus de Canadiens dans les Bahamas que de Bahamiens, c’est incroyable. Finalement on ne pratique pas tellement notre anglais, il y a trop de Québécois… Sorite de groupe au restaurant pour la St-Valentin. Nous sommes 26 personnes à souper Scorpio, nous sommes 26 canadiens… Encore une belle journée de soleil et de plaisir.

15 février : Ce matin je suis au lavage, avec une connection internet mais nous sommes 4 à 5 ordis branchés en même temps, juste dans la laverie (en plus de tous ceux qui sont branchés à l'extérieur ou dans leur bateau). Capi lui est en salle d'opération de la génératrice, entre nous il préfère faire de la mécanique plutôt que du lavage. Vers 3h Michel croit avoir trouvé par où la génératrice gobait de l'air, ça fait 4h qu'elle fonctionne sans défaillir. Aujourd'hui il y a des passages nuageux alors après son travail de mécanique Capi retourne en chirurgie sur le VHF portable qui s'est noyé il y a quelques jours. Absolument rien à faire il n'est pas réanimable, il devra retourner chez son fabricant. Très malcommode sans VHF portable dans les iles, c'est notre moyen de communication lorsque nous sommes à terre, nous en achèterons un autre à Georgetown.

mardi 7 février 2012

Warderick Wells Cay

7 Février : Warderick Wells l’ile hantée par un squelette qui cherche sa tête…Enfin une journée pétante de soleil. On a beaucoup d’activités au programme aujourd’hui. Michel est retourné au quartier général du parc question de voir s’ils ont retrouvé nos papiers égarés d’hier. Par chance ils les ont et nous pouvons enfin avoir internet. On faisait un peu de stress sachant que quelques uns d’entre vous devaient s’inquiéter de ne pas avoir de nos nouvelles. Avant même l’heure du diner, nous chargeons notre ‘’char’’ : lunch, équipement de plongée, souliers de marche, eau et c’est parti. Nous avons visité 3 récifs de corail à Emerald Rock, c’est plus beau que dans nos rêves. Je ne peux vous nommer toutes les variétés de poissons que nous avons vu mais à titre d’exemple : ange, lion, langouste, raie, perroquet, mérou, dameselfish à queue jaune et 3 requins nourrisse (inoffensifs). C’est vraiment impressionnant. Ensuite lunch sur une belle plage de sable où Michel à trouvé une Sea Bean (Fève de mer, qui peut provenir d’aussi loin que d’Afrique). Question de faire un peu d’exercice (comme si faire du snorkle n’était pas suffisant) une bonne marche de 2h afin d’aller voir les ruines datant de 1780, du temps des Loyalistes et des pirates (rassurez vous il n’y en a plus). Retour au dinghy à 5h. Le temps d’arrêter dire bonjour à 2 bateaux Canadiens qui nous saluent en passant «Dalou» de Gatineau et «SeaDuction» de la Nouvelle-Écosse, nous revenons au bateau à 6h15. Pendant que je mets mon blog à jour Capi fait du pain, ça brasse dans la cuisine… Depuis Nassau on n’a pas vu d’épicerie, je vous le disais, pas grand civilisation autre que Canadienne dans le coin. Un seul problème dans notre vie présentement, les journées ne sont pas assez longues.
La belle plage à nous seuls.
On n'a pas l'air trop mal???

Sculpté dans la roche par les Loyalistes ou les pirates on ne sit pas???
À tous les jours des décors comme celui-ci...

De Nassau à Warderick Wells Cay

20 janvier : Puisque nous sommes à une marina où l’eau est gratuite (rare aux Bahamas), en me levant j’entreprends de laver le bateau. Ça fait plus d’un mois qu’il n’a pas eu de pluie et pas question de puiser dans notre réserve d’eau douce. Pendant ce temps Michel part aux emplettes mais revient vite car les magasins ouvrent à l’heure Bahamienne 9h30. Nous retournons ensemble, un peu à la course, nous devons quitter la marina pour midi. Et oui il y a un Radioshack à Nassau et Capi y trouve son branchement pour son radio ondes courtes. Ce qui a été difficile à trouver ce sont les verres fumées Clip-On, c’est rare par ici et c’est certainement pour cela que la femme de ménage de la douane de Bimini est parti avec celles que Michel avait oublié. Départ de la marina pour aller juste à coté au quai TEXACO où le diesel et moins chère (1.30$ lt.) qu’à la marina Gosselin à St-Paul Iles aux Noix (1.97$ lt.) et dire qu’on se faisait dire que tout est extrêmement dispendieux au Bahamas… Les souliers Crocs sont aussi moins chers qu’au Québec et qu’aux USA… Oui il y a des choses plus chères comme la crème à café 5.00 $ le lt. (pour ceux qui nous connaissent on est des maniaques de crème dans le café). On s’ancre à l’Est du port de Nassau, beaucoup de trafic de bateau, il est trop tard pour faire la trentaine de milles pour traverser aux Exumas. Nassau doit être une ville avec beaucoup de violence car il ya des agents de sécurité partout, les portes des magasins sont verrouillées, il faut sonner pour y entrer, il y a des clôtures et des grillages partout, ce n’est pas vraiment ce que nous cherchions dans ce voyage.
$$$$ Hotel Atlantis à Paradis Island $$$$


21 janvier : Ce matin nous quittons nos amis de «U5» et «New Life» car eux restent encore un peu à Nassau. Le bateau à rouler d’un coté à l’autre toute la nuit. Si l’ancrage avait été plus confortable nous aurions été visiter Atlantis sur Paradis Island mais là Capi à son voyage du roulie. Nous n’avons pas encore les conditions idéales pour la traversée du Yellow Bank, on prévoit un peu de vagues mais le soleil et là et nous partons à 9h30 question d’avoir le soleil  au dessus de la tête pour passer le champ de tête de corail qui est à fleur d’eau. La vague se prend bien, un peu de travers sur le devant, pas de problème. En approchant du champ de corail, gros nuages noirs et la pluie se met à tombée (pas prévue du tout dans la météo). Capi reste au flybridge, c’est bien la dernière place où nous aurions voulu qu’il pleuve. Ces têtes de corail se détectent quand même très bien à vue d’œil dans cette eau limpide, nous traversons sans problème ironie du sort, le soleil revient tout de suite après que nous sortons de la zone dangereuse. Ancrage entre Allens Cay et Leaf Cay à 3h. Enfin nous voilà dans les Exumas après 3 1/2 mois de voyagement.

 Prenez notes que les noms des endroits que je nomme peuvent avoir différentes épellations dépendant ou on se réfère Ex : Allens Cay sur la carte et Allans Cay dans les guides de navigation.


 22 janvier : On a bien hâte d’aller visiter Leaf Cay et ses iguanes. Mais drame à bord, la génératrice s’emballe, ça prend quelques minutes avant que Capi parvienne à l’arrêter, grosse fumée blanche impressionnante. Capi est compétemment démoralisé, première journée dans les Exumas , le but du voyage et voilà que les pépins recommence. Par ici c’est difficile de commander des pièces. Il démonte la pompe à diésel primaire et constate que le diaphragme est en en mauvaise état. Combien de temps faudra-t-il attendre pour que cette pièce soit livrée et où la faire livrer??? Mais comme mon Capi à des doigts d’or en mécanique, il confectionne un nouveau diaphragme avec un bout de caoutchouc que nous avons à bord. Il ne termine pas la job aujourd’hui, il a son ‘’ truck’’. Le fait de ne pouvoir profiter de notre première journée dans les Exumas l’a beaucoup affecté. Moi, je me suis défoulé sur le grattage de vernis, ça a l’avantage de rendre cette journée un peu profitable pour l’apparence du bateau mais je bave quand même de voir toutes ces iles autour de nous et de rester à bord. Soirée démoralisante, il n’est pas supposé de venter et pourtant il y a des bonnes rafales. Je reste un peu debout pour vérifier l’ancrage et pour la première fois de ma vie je vois un météorite dans le ciel. Ça finit quand même bien la journée.

23 janvier : Comme depuis quelques jours la journée commence nuageuse mais le soleil revient en avant-midi. Capi termine le remontage de sa génératrice et se croisant les doigts que ça fonctionne. Au premier essaie tout fonctionne comme si rien n’était arrivé, Michel avait peur qu’il y ait eu d’autres dommages mais il semble que tout soit correct. On ne prendra pas de chance et aussitôt que possible nous commanderons le diaphragme et un gasket de tête car elle a eu quand même pas mal chaud. Moi je termine le grattage, je sable et vernis. Enfin la rampe tout le tour du bateau est remis à neuf. En après-midi nous allons enfin voir les iguanes, on visite la maison écroulée, on fait le tour des plages on se baigne, on en profite pleinement. Ils sont drôle ces iguanes, aussitôt qu’un bateau arrive sur la plage ils sortent des buissons et courent à notre rencontre. Il faut dire que chaque jour il y a des croisiéristes qui y viennent et les nourrissent, alors quand ces petites bêtes (laides) voient des bipèdes ils cherchent de la nourriture. On est allé jaser à un bateau canadien «Amuleta» et on se rend compte qu’on les avait rencontré à l’écluse de St-Ours le 3 Août dernier alors qu’eux ils partaient déjà en direction des Bahamas. Que le monde est petit…
Les Iguanes de Leaf Cay

B to B vu de la plage

24 janvier : Je ne sais pas pourquoi mais les matins sont toujours nuageux mais ça s’éclaircit en avant-midi. Capi referme le bouclier de son, puisque la génératrice à reprit ses fonctions, le morceau que Michel à fabriqué tient le coup. On lève l’ancre à 11h pour faire 5 à 6 milles se rendre à Highborne Cay. Très drôle aussitôt qu’on commence à lever l’ancre les trois autres bateaux à l’ancrage sont sur le qui-vive, ils se mettent à s’appeler sur la VHF, le premier veut se déplacer pour avoir notre place (il parait que c’est la meilleure, pourtant nous sommes arrivé les 11ième à cet ancrage), le deuxième veut la place du premier etc… Arrivé à destination à 12h15 où on retrouve «U5» et «New Life». Après diner, la plage, 1ier essaie, j’ai oublié mon sac de plage, on retourne au bateau et chemin faisant une grosse averse commence, 15 minutes plus tard, c’est passer, on y retourne. La plage est grande et occupé uniquement par notre petit groupe, en fin d’après-midi, une autre famille se joint à nous, «Taranga 2» Pierre, Guylaine, Gérémy et Marika, des gens de Baie Comeau. Gros programme, baignade, bronzage, jasette et oui il y a des journées difficiles comme ça. Ils sont 6 enfants sur la plage et pourtant nous jasons comme s’ils étaient à la garderie, ils s’occupent et s’entendent tellement bien.
Notre bureau vu de notre domicile
Impressionnant la couleur des récifs

25 janvier : Encore une belle journée quoi qu’il y a de gros nuages menaçants de temps à autre. Je ne vous parlerai plus de nos avant-midi car ça devient un peu redondant, c’est le temps que nous consacrons aux petites tâches. Highborne Cay Marina possède une antenne Wifi mais réservée à ses clients, pire il y a une petite épicerie mais en ce qui concerne les tomates ils n’en vendent pas plus de deux à ceux qui ne sont pas clients de la marina. Encore un après-midi à la plage mais cette fois nous y sommes seuls de notre gang. Il y a un autre couple sur notre plage, bateau d’au moins 100 pieds, ils se sont fait reconduire avec le dinghy d’environ 30 pieds (2 moteurs, propulseur d’étrave et équipage…), je n’ai pas besoin de vous dire qu’ils ne sont pas intéressés à communiquer avec qui que ce soit. Occupation première ramassage d’éponge de mer. En fin d’après-midi les autres équipages nous y rejoignent pour la jasette quotidienne. Départ de la plage un peu précipité encore un gros nuage noir, on ne plaint pas il est 5h45.

26 janvier : Journée venteuse et bonnes vagues, pas mal machine à laver à l’intérieur du bateau. Puisque ça brasse pas mal Capi laisse tomber la réparation de la génératrice pour aller passer un bel après-midi à la plage. Comme nous n’avons pas d’enfants, donc pas d’école à faire, nous sommes toujours les premiers arrivés. Je fais un petit ménage de plage (grandeur 4 équipages) question d’enlever les restants d’algues et les éponges de mer qui sont amenés par la marée. Les après-midis passent très vite avec toujours le même horaire : bronzage, baignade et jasette. Nous profitons enfin de la belle plage et du sable blanc.

27 janvier : La nuit dernière a encore été mouvementée. Capi a eu de la difficulté à dormir tant qu’à moi je me laisse bercer et dort bien mes nuits. On se rend compte que les Bahamas en hiver il n’y a pas tellement d’endroit où on peut être protégé de tous les cotés du vent. De plus  avec ce vent, ces marées et le courant il est difficile de trouver des ancrages où on peut passer quelques jours sans se déplacer et rester confortable. Michel ne termine pas encore la réparation de la génératrice, on sécurise les pièces retirées et on lève l’ancre à 11h, le roulie va en augmentant, c’est vraiment désagréable. Les 4 équipages se déplacent, direction Norman’s Cay, on y arrive à 1h. Le nouvel ancrage semble mieux mais pas parfait. Capi termine quelques ajustement de la génératrice et il délaisse encore la job car l’objectif premier est d’aller voir si cette nouvelle plage vaut la peine que nous y établissions une succursale de notre bureau de sable… La plage est un peu rocailleuse mais rien de trop dérangeant. Nous y sommes encore les 4 équipages seuls. Dire qu’ils y a des gens qui vont s’entasser sur les plages de Miami… Le roulie recommence en soirée.

28 janvier : Il fait encore beau. Yé!!! Mais Chef Mécano doit consacrer sa journée à la génératrice car après une heure de fonctionnement elle lâche. Le matériau utiliser pour faire le diaphragme se fait attaquer par le diesel. Il essaie de brancher le diesel directement afin qu’elle s’alimente par gravité, ça ne fonctionne pas, il refait un diaphragme avec un patch de PVC du dinghy. Il n’est pas facile par ici de commander des pièces, il voudrait bien que la réparation dure jusqu’à notre retour aux USA. Capi termine juste à temps pour le départ vers le restaurant, et oui vous avez bien comprit le RESTO, chez MacDuffs. Situé sur Norman’s Cay juste à coté de la piste d’avion. L’ile est un ancien refuge de passeurs de drogue des années 60-70. Il y a un bar et à nous 13, nous occupons 2 des 3 tables. Rustique et très agréable comme ambiance. Il n’y a aucune fenêtre, que du grillage contre les moustiques, toilettes modernes, extérieures à ciel ouvert, ce qui a l’avantage d’évacuer les odeurs rapidement. Michel à prit une assiette de conch, au goût ça ressemble à du calmar trop cuit, il dit qu’il n’en prendra plus. Moi j’ai goûté une seule bouchée et j’ai eu des crampes au ventre toute la nuit probablement que j’y suis aussi intolérante qu’aux pétoncles. J’ai choisit une assiette de Mahi Mahi et c’était délicieux. Soirée très agréable. J’ai toujours l’impression que nous manquerons de temps pour découvrir tout ce qu’il y a voir aux Bahamas. Il faudra vraiment y revenir.
Enseigne tipique des Bahamas
Indication de l'aéroport
Déguisée en touriste...

29 janvier : Il fait toujours beau et la journée est plus chaude qu’à l’habitude. Toujours l’avant-midi consacrée aux petites tâches. En après-midi nous allons faire de la plongée au snorkel, explorer l’avion (un DC3) qui s’est écrasée dans l’eau dans le temps des passeurs de drogues. Ceux-ci faisaient des essaies avec l’avion lestée avant de faire des  transports de cocaïne et ont raté leur coup. Le site est plein de coraux, des petits poissons tropicaux qui nous suivent et nous entourent, une grosse raie, un grooper... Denis tu capoterais, on jurerait nager dans un aquarium géant, l’eau est aussi limpide que dans ton aquarium. Moi qui n’ai jamais été capable de nager avec masque et tuba, j’y suis (un peu…) parvenu grâce aux bons conseils de Patricia de «New-Life», instructrice de plongée, un gros merci Patricia! Même la petite Anaïs 4 1/2 ans nage avec son masque et son wetsuit. Après les 4 dinghys se sont diriger vers la plage et nous sommes allé visiter les ruines de Norman’s Cay. Après une descente de police, tous les trafiquants arrêtés, les maisons, maisons mobiles, routes pavées ont été abandonnés. Seule la petite piste d’atterrissage est encore fonctionnelle. Il semble qu’ils étaient très bien installés. «New Life» pêche un peu en revenant de notre excursion et ont sortie leur 2ième Baracuda de la journée mais celui-ci est un peu trop gros pour être manger (ce poisson est toxique quand il est trop gros). Très belle journée qui se termine avec un 5 à 7 sur B to B. C’est exactement pour ce genre de journée que nous avons fait tout ce trajet.
Notre ''char'' notre piscine et notre maison
Remarquez la raie sur l'aile de l'avion
Le nez del'avion

30 janvier : La météo nous annonce 3 jours de vents Est, Nord-Est-ce qui fait qu’on se déplace. On lève l’ancre et se dirige vers Shroud Cay, pas une longue navigation (1h30) mais un tout autre décor. C’est ce qu’il y a d’amusant avec toutes ces iles (ilots…), on ne fait pas de grandes distance mais on a l’impression d’être complètement ailleurs. Le premier ancrage n’est pas assez protégé à notre goût et il y a un bateau américain qui s’est ancré un peu trop près de nous. Personne ne comprend pourquoi mais les américains aiment s’entasser les uns sur les autres, ils choisissent l’ancrage le plus près possible d’un autre bateau même s’il y a beaucoup de place autour. «Taranga 2» arrive après nous et explore un autre ancrage pas loin et nous le rejoignons. On passe l’après-midi dans le bateau car il vente fort et il y a de gros nuages noirs menaçants. Aujourd’hui nous sommes entrés dans le Exumas Land & Sea Park, parc national de protection de la flore et de la faune, autant sur terre que dans l’eau.
On a ti l'air touristes???
L'équipage de «Taranga 2»
Guylaine, Gérémy, Pierre et Marika
Les taches noirs ce sont des têtes de corail, à éviter en bateau

31 janvier : Il y a eu une grosse pluie la nuit dernière. Journée plutôt moche, fraiche, nuageuse avec un grain en avant-midi. Il vente très fort, les crousse de fronts froids qui viennent du Canada, SVP gardez les chez vous. En plus la génératrice pisse encore le diésel. Capi à pas mal son ‘’voyage’’ de taponner après la pompe à fuel, si elle avait put nous lâcher au Canada ou au USA on aurait put en commander une facilement mais ici ça s’avère plus difficile. Nous devrons attendre à Staniel Cay pour la faire livrer poste restante à Georgetown . Moi j’ai un petit mal de dos. Comme quoi même aux Bahamas il y des journées moins belles que les autres mais au moins on ne pelte pas (un gros merci à Sylvie et André de la faire à notre place MERCI!!!). On est resté au bateau, faire les réparations mais de toute façon avec le vent qu’il fait on n’aurait pas osé laisser le bateau sans surveillance afin d’être certain que l’ancre ne glisse pas.

1 Février : Ah non pas déjà février…Une chance que nous avons choisi une année bissextile, nous gagnons une journée. Même si on s’ennuie de notre gang on voudrait que ce voyage dure plus longtemps. Excusez-moi de ne pas mettre le blog à jour plus régulièrement mais aux Bahamas c’est encore plus difficile que nous avions pu croire. Fraser’s Cay la marina a eu un problème et devrait être rebranché en février, Highborne Cay réserve le Wifi uniquement à leurs clients (même s’ils chargent 10$ par jour et on ne peut pas l’avoir si on n’est pas client), le resto de Norman’s Cay est censé l’offrir à ses clients mais la foudre est tombée sur l’antenne… Ce matin un bateau moteur (celui qui s’était ancrer trop près de nous) fait une annonce sur la VHF :`` Puisque le vent dure depuis quelques jours et que ça devrait durer encore, nous avons un désalinateur, alors ceux qui ont besoin d’eau nous pouvons vous en donner et nous pouvons aussi donner de la glace``. Gentil quand même. Ce matin nous sommes allés explorer Shroud Cay avec «Taranga 2», grande promenade en ginghy, 1ier arrêt au puit d’eau douce. Une chaudière et une corde sont déjà laissées sur place probablement par les gardiens du parc. Ensuite nous avons parcouru les canaux à travers la mangrove qui mène au Exumas Sound (nous sommes à l’ancre du coté du Exumas Bank). Un dédale de petits canaux praticable seulement en dinghy. Magique comme endroit. En arrivant au Exumas Sound, Capi dit spontanément : `` Mais c’est le paradis terrestre ici``. Je crois que tous ce qu’il y a de plus beau aux Bahamas se retrouvent dans une seule image ici. Tous les tons de bleu et de turquoise y sont, un sable presqu’aussi fin que de la farine, une grande plage où il n’y a personne, une belle vague et surtout pas de vidanges. Nous avons grimpé le button connu sous le nom de Driftwood où il y a une vue splendide, de la mangrove d’un coté et du Sound de l’autre. Nous y dinons et y passons l’après-midi. En retournant au bateau petite jasette avec «Mahalo», bateau de Vancouver que nous avons rencontré déjà 2 fois. Grosse pluie en soirée, merci dame nature d’avoir épargné notre journée.
À travers la mangrove
Notre première bouée Bahamienne, vu en dinghy
Il n'y en a pas pour la vraie navigation...
Notre coup de coeur, la plus belle place au monde!
Vue sur la mangrove
Qui ne voudrait pas être ici???
Du sable fin comme de la farine

2 Février : On déménage, 3 ½ milles, Hawksbill Cay. Une autre ile à découvrir. Très belle plage devant nous mais nous voulons explorer et d’après les guides que nous avons il y a aussi de très belle plage coté Sound. Le sentier est déjà tracé par les gardiens du parc. Une bonne marche puisque nous sommes dans la partie la plus large de l’ile. Nous passons à travers ce que nous appelons la savane, petits arbres courts avec des palmettos (petits palmiers nains). Le sentier est en général très beau mais il y a aussi de la roche (lemonstone) pointue et coupante. Nous ne nous rendons pas à la première plage, un escarpement de roches un peu trop dangereux à notre goût. À notre grande surprise en arrivant près du bord de mer, c’est presqu’un dépotoir. Incroyable ce que la mer peut transporter. Toutes ces vidanges qui se trouvaient dans la mer ont été apportées par la marée et les vagues. La deuxième plage est plutôt un patio géant arrosé par la vague. On revient à la plage juste en face du bateau qui est comme je le disais très belle mais sans vagues. Encore une belle journée, mais on ne peut communiquer car depuis Norman’s Cay aucun signal de cellulaire alors n’y pensez pas pour le Wifi. On se tient surtout dans les endroits sans civilisation. On fait la connaissance d’un nouveau Quécois «Féal» Brigitte et Stéphane des gens de Val-D’or.
OK on établie une succursale denotre bureau ici
C'est de ça que ça à l'air un retraité... 
Malheureusement on voit ça trop souvent...

3 Février : Nous sommes toujours en exploration avec «Féal» et «Taranga 2». Nous allons visiter les ruines datant de 1783-1830. Je vous jure que dans ce temps là les gens vivaient dans pas grand. Carré de maisons d’environ 10’ x 10’, construction avec charpente de branches de bois, pierre et motar (fait de coquilles de conchs brûlées). C’est que par ici il fait généralement beau et que les gens devaient vivre plutôt à l’extérieur, Comme le sentir se retrouve quelques fois dans le haut des collines, nous avons toujours de superbes vues sur l’eau turquoise. Après les ruines nous nous retrouvons sur une plage avec de belles grosses vagues. Ne bavez pas trop vite Steph et Carl, les vagues ne sont pas assez longues pour faire du surf. La température n’est pas assez clémente pour la baignade, jouer dans la vague sera pour une autre fois. On dine quand même sur cette plage. On retourne ensuite à la plage où on laissé notre ``char’’. On y jase jusqu’au départ un peu précipité par une grosse averse. Tout le reste de l’après-midi et pour la soirée gros vent et bonne pluie par intermittence. Par chance que nous sommes à mooring (sur une boule pour un bateau de 150’), Capi pourra bien dormir car il n’aura pas à surveiller si l’ancre glisse.
Pas toujours en sable les plages
Un bernard l'hermite
On voit encore le rondin qui a servit de charpente au mur
petit boisé au feuillage gris qui donne une lumière éclatante

4 Février : Avant-midi habituelle. Après diner wetsuit (journée trop fraiche pour s’en passer) et plongée. Je m’habitue de plus en plus au masque et au tuba et j’ai de plus en plus de plaisir à plonger. Quoi que la frousse s’empare de moi quand je rencontre une raie d’environ 3 pieds de diamètre. Mais c’est très excitant quand on voit Nimo (pour ceux qui ne connaissent pas, c’est la star d’un film pour enfants) en personne et dans son habitat naturel. Impressionnant de voir autant de variétés de poissons tropicaux aux milles couleurs  qui vivent côte à côte sur un récif de quelques pieds carrés. De toutes les couleurs et de toutes les formes. Et ça c’est sans compter les coraux qui sont aussi variés. Après la plongée, la plage. Brigitte de «Féal» et propriétaire de du salon de coiffure ‘’ Chez Brigitte’’ de Val-D’Or, fait des coupes de cheveux à Michel à Gérémy et à Guilaine et me coupe le toupet. Tout dans les pieds dans le sable sous les palmiers. Merci Brigitte!!! Donc si vous allez à Val-D’Or allez vous faire couper les cheveux elle travaille bien et est très sympathique. Pour finir la journée, 5 à 7  sur «Taranga 2» qui se termine plutôt à 8h… La journée à été encore venteuse avec des passages nuageux mais on en a profité pleinement.
Qu'est-ce gars peur demander de plus???
salon de couffure paradisiaque

5 Février : Encore une bonne pluie durant la nuit, là on commence à avoir hâte que le vrai beau temps revienne. Le vent et les nuages sont encore présents ce matin. Ça commence à s’éterniser ces journées sans soleil pétant. Même si la météo annonce encore des vents de 15 à20 kn (20 à 25 mh) on lève l’ancre, on a pas mal tout vu ce qu’il y a voir sur cette ile. Et même si nous naviguons du coté du  Bank, puisqu’il vente fort depuis plusieurs jours les vagues sont assez grosses. Après 3h d’éclaboussures d’eau on arrive à Warderick Wells, le cartier général  du Land & Sea Park, enfin nous aurons Internet. Les bureaux ferment à 4h, nous y sommes à 3h40 devant une porte barrée. Nous faisons le tour de la bâtisse et rencontrons un employé qui nous confirme que l’office est fermé. C’est ça l’heure Bahamienne… Gentil quand même le monsieur  nous donne un mot de passe pour le Wifi. On se branche, nous recevons nos  emails, et là on a expiré notre temps d’antenne, pas moyen d’envoyer un petit mot pour vous dire que tout va bien. Désespoir car depuis Highborne Cay nous n’avons aucun signal cellulaire sur notre téléphone Bahamien. Tout le monde rouspète un peu sur les communications archaïques des Bahamas, de nos jours tout le monde veut internet. Le circuit des Exumas est sensiblement le même pour tous les bateaux. Depuis plusieurs ancrages, même si nous ne voyageons pas ensemble nous revoyons souvent les même bateaux : «Mahalo», «Cup Cake»,«Alchemy» et «Matane».
Magique, notez que les couleurs n'ont pas été madifiées

6 Février : On n’est vraiment pas sous une bonne lune. Encore du vent et de la pluie cette nuit, au levé ça ne s’annonce pas mieux. Ici, il n’y a peu près pas d’ancrage, le parc a installé des moorings (20$ par nuit pour notre grandeur de bateau), de toute façon l’endroit est étroit et très peu profond alors avec ces moorings tous les bateaux restent à leur place ce qui est rassurant. Ce matin nous nous rendons au Quartier Général du parc afin d’acheter 2 jours d’internet. Ensuite nous empruntons le sentier qui mène à Boo Boo Hill (montagne de 200 pieds, la plus haute des Bahamas, donc quand le vent prend par ici pas grand chose pour l’arrêter). Au sommet de Boo Boo Hill nous pouvons laisser un bout de bois avec le nom du bateau en témoignage de notre passage ici. Toutes ces petites pancartes forment un petit monticule et nous nous amusons à chercher les bateaux que nous connaissons. Nous y avons retrouvé «U5», «New Life», «Amuleto» «Gizmo» et plusieurs autres rencontrés durant notre long trajet jusqu’ici. On reprend la marche jusqu’à Boo Boo Beach qui n’est pas encore une plage de sable mais où il y a des trésors de petits coquillages. Guylaine «Taranga 2» et moi s’amusons toute l’après-midi (après notre pick-nick) à en trouver de toutes les couleurs et de toutes les formes. De retour au bateau DRAME  Capi a égaré les papiers avec les codes internet, nous ne pourrons pas encore vous dire que tout va bien. Réparation du dinghy, il prend de plus en plus l’eau (le fond se décolle petit à petit), ça fait 3 fois qu’on le recolle, je vous le répète, on l’haïe en ta…