vendredi 17 février 2012

Black Point


Toujours pas assez de vitesse pourvous envoyer des photos... À suivre

16 février : On a encore eu un bon vent la nuit dernière mais par chance il venait du coté où nous sommes protégés par l’ile. Il fait encore beau. Ce matin Yé! La génératrice démarre du premier coup mais la joie n’a durée qu’une heure car elle s’est arrêté seule et elle ne veut plus démarrer, Capi en a plein son casque et décide de ne pas s’en occupé tout de suite, on part faire une marche au village. On découvre (très certainement découvert par des milliers de marins avant nous…) un Blow Hole (la vague s’infiltre dans un tunnel sous la terre et ressort par un trou dans la roche en produisant un geyser). On y voit toute la puissance de l’eau. Un paysage à couper le souffle, de ce coté de l’ile (coté océan), les caps de roches sont blancs, ce qui fait un décor fabuleux. On va prendre l’apéro chez «Sophie-Ann» des gens de Grand-Mère. Très gentils Françoise et Louis, ils ont changé leur pilote automatique et ont offert à Michel de voir si certains morceaux pourraient remettre le notre en fonction (rappelez vous qu’il nous a lâché au Lac Champlain). Nous repartons donc avec le compas et le cerveau voir si c’est compatible si ce l’est, à notre prochaine rencontre ils nous donneront. Merci Louis!  De retour au bateau examen de la génératrice, rien à faire, demain Capi devra refaire une opération à cœur ouvert à la pompe. Nous avons absolument besoin de produire notre électricité puisque nous ne nous déplaçons que pour de courtes distances et restons 3 à 4 jours sans bouger, les batteries ont besoin de charge. Avec le vent qu’il y a par ici, lors d’un prochain voyage nous planifions l’installation d’une éolienne.
De superbes coucher soleil

Le Blow Hole
La clinique de Black Point
L'écloe
Le bureau du gouvernement
Les tresseuses de feuilles de palmier

17 février : Pour commencer la journée examen de la pompe, le diaphragme que Michel a fabriqué fonctionne toujours. Là c’est une petite valve à l’intérieur de cette pompe qui fait défaut, ce bidule à 3 minuscules pattes et il y en a une de brisée. Comme j’ai un Capi-mécano-inventeur, après avoir tenté de fixer le tout avec de la broche (c’est incroyable tout ce qu’il peut rafistoler avec un bout de broche…) et que ça n’a pas fonctionné, il la colle avec du Putty Metal (qu’un gars de la  marina de Norfok nous avait donné pour réparer le réservoir à eau). Il faut attendre quelques heures que ça durcisse alors on retourne au village pour les activités au bénéfice de l’école. Entre vous et moi, je doute un peu qu’ils en font à chaque semaine puisque la flottille de bateaux à l’ancre change à chaque semaine… Les hommes et les enfants entreprennent une partie de ballon panier avec les jeunes de l’école. Les locaux sont plus habiles à ce jeux que les canadiens. À 4h retour au bateau juste le temps de mettre nos maillots et ramasser nos serviettes, il fait chaud et une baignade s’impose. On en revient à 6h30 à la brunante, les enfants des 3 autres équipages se sont construit des radeaux avec le bois trouvé sur la plage et ont eu tellement de plaisir que les parents ont dû hausser le ton un peu afin de les faire sortir de l’eau. C’est vraiment beau à voir comment ils peuvent s’amuser. Avant le souper Michel fait l’essai de la génératrice et ça fonctionne!!!! Il faut vraiment commander une pompe neuve et la faire livrer à Georgetown. Demain nous devrions faire une dizaine de milles question d’aller se cacher en prévision d’un autre front froid annoncé pour dimanche où lundi. On devrait se rendre à Little Farmer’s Cay, s’il reste de la place d’ancrage. Je ne sais pas si nous aurons internet donc ne vous inquiétés pas si nous ne donnons pas de nouvelles pour un bout de temps. Nous planifions être à Georgetown dans une,  deux ou trois semaines (peut-être un mois). Sans farce nous n’avons aucun horaire, on ne fait que profiter de chacun des endroits où nous nous arrêtons.
La fameuse pompe à diésel

Partie de ballon panier avec les Bahamiens

Notre mouillage
De la roche d'une blancheur incroyable
Des paysages différents d'une ile à l'autre